De l’internationalisation de l’art à sa mondialisation - archive

, par Mélie Jouassin

Programmes limitatifs des enseignements artistiques en classe terminale pour l’année scolaire 2009-2010 et pour la session 2010 du baccalauréat
 (NOR : MENE0912790N)
 La liste des œuvres et des thèmes inscrits au programme de terminale (enseignement de spécialité en série littéraire, option facultative toutes séries) pour l’année scolaire 2009-2010 et pour la session 2010 du baccalauréat a été publiée au B.O. n° 26 du 25 juin 2009

DE L’INTERNATIONALISATION DE L’ART À SA MONDIALISATION

Extrait du B.O.
Depuis un siècle et demi, la circulation des pratiques et des pensées liées aux arts ainsi que la confrontation des imaginaires se sont internationalisées. Aujourd’hui, ce phénomène s’est considérablement développé dans le cadre de « la mondialisation de l’art ». Désormais se dessinent de nouveaux rapports de forces et d’influences pour la création artistique internationale et les questions qui se posent sont autant économiques, politiques, que culturelles. L’étude aura pour objet quelques exemples significatifs pris dans diverses formes d’expression artistique, de la seconde moitié du XIXème siècle à nos jours.


Ressources proposées par le portail national HDA Eduscol et CANOPÉ

De l’internationalisation de l’art à sa mondialisation Ouvrage de Hortense Lyon, CANOPÉ, 2009.
Les artistes ont toujours voyagé. L’internationalisation de l’art n’est donc pas un phénomène récent. Il est même rare, dans l’histoire occidentale, qu’une phase de son évolution puisse se circonscrire à un territoire, ou que l’une de ses tendances ne soit pas évaluée sous l’angle de son impact et de sa diffusion à d’autres zones géographiques. Cependant, au XIXe siècle, ce phénomène prend une expansion sans précédent en termes d’échanges et de renouvellement. À mesure que l’on s’approche des temps modernes, la confrontation des cultures joue un rôle de plus en plus important dans l’histoire des différents courants artistiques. Cette dimension s’étant encore amplifiée depuis une trentaine d’années avec l’arrivée des nouvelles technologies et l’extension planétaire des médias, la question se pose de la mondialisation de l’art : l’ancienne hiérarchie bâtie sur des marchés nationaux communiquant les uns avec les autres a été remplacée par un marché global planétaire. L’objet de cette étude portera sur la mise en place progressive de ce phénomène et proposera des jalons de son évolution. La mondialisation touche tous les arts, mais son processus depuis le XIXe siècle revêt toute sa pertinence dans le domaine spécifique de la peinture. Le cinéma et la musique, en effet, sont dès l’origine liés à l’économie et à la technologie, justifiant leur appellation d’industries culturelles. La peinture en revanche, puis les arts plastiques, accueillant progressivement la photographie, les installations et la vidéo, permettent de suivre et de démêler les fils des liens que tissent, de plus en plus serrés, l’art, la technologie et l’économie. De l’époque des avant-gardes historiques à celle de l’art contemporain, l’articulation du national et de l’international présente un visage complexe, souvent contradictoire. Un retour aux sources est nécessaire pour questionner, plus que pour apporter des réponses, les rapports qui depuis le milieu du XIXe siècle unissent ou désunissent l’art et la technique, la sphère esthétique et la sphère sociale, la création et l’économie, sur fond de libéralisme et d’hégémonie occidentale.

Revues TDC - textes et documents pour la classe

Destiné aux enseignants du 2nd degré, TDC est une revue pluridisciplinaire en lien avec les programmes. Chaque numéro décrypte un point de programme pour accompagner les enseignants dans la préparation de leurs cours.
Voir la présentation de la collection

La peinture américaine
C’est à la fin du XXe siècle que les peintres américains s’affranchissent du modèle européen, avec notamment les deux « pères fondateurs » que sont Winslow Homer et Thomas Eakins. Ce dernier donne à l’art américain une impulsion majeure, qui ne cessera de l’animer, de l’Ashcan School au Pop Art : celle du réalisme. Cette veine ne doit cependant pas occulter le courant abstrait, qui connut son heure de gloire dans les années 1950 avec l’École de New York, et contribua à imposer la peinture des États-Unis sur la scène internationale.

Partager

Imprimer cette page (impression du contenu de la page)