Actualités culturelles et programmes d’enseignement - Lycée HDA 2024-2025

, par Béatrice Jaffre, Mélie Jouassin

SECONDE
PÉRIODE 1 : DES ORIGINES DES ARTS AU Ve SIÈCLE
LE PÉRIGORD AU PALÉOLITHIQUE SUPÉRIEUR, -35 000 À -10 000

Silex and the city
Du 11 septembre au 29 décembre 2024
Musée de l’Homme
"« Silex and the city » débarque au Foyer Germaine Tillion : à cette occasion, retour vers le passé ! Au Paléolithique, dans une « vallée qui résiste encore et toujours à l’évolution », de drôles de personnages sont curieusement pétris de références contemporaines. Suivons leurs péripéties !
Créée en 2009, cette série de bandes dessinées est désormais incontournable. À travers une galerie de personnages hauts en couleur, le dessinateur Jul pose un regard empli d’humour et de fantaisie sur la Préhistoire. C’est ainsi que son univers résonne avec une thématique de recherche chère au Musée de l’Homme.
Sur une surface de 200 m², l’exposition vous invite à entrer dans la bulle de l’artiste : un monde où l’art du dessin se lie étroitement à la science, et en particulier à la préhistoire. Découvrez, étape par étape, les coulisses de la création de la bande dessinée".

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L’ÉGYPTE DE LA XVIIIE DYNASTIE, DU XVIE AU XIIIE SIÈCLE AV. JC

Byblos, cité éternelle
Du 26 Novembre 2024 au 30 mars 2025
Institut du Monde arabe
"Avec « Byblos, cité éternelle », découvrez l’histoire du premier port maritime international au monde : Byblos, qui relia dès la plus haute Antiquité la côte libanaise, l’Égypte, la Mésopotamie et le monde égéen, noua des liens uniques avec les pharaons d’Égypte et joua un rôle majeur dans la diffusion de l’alphabet phénicien.
Obélisque d’Abishemou, mosaïque de l’enlèvement d’Europe… : près de 300 œuvres d’exception, déployées dans une scénographie spectaculaire, vous immergeront dans une épopée débutée il y a plus de 8900 ans. À découvrir en exclusivité, les dernières découvertes du port antique et le fruit des fouilles les plus récentes, dont une nécropole de l’Âge du bronze parvenue exceptionnellement intacte jusqu’à nous".

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PÉRIODE 4 : DU XIXe AU XXe SIÈCLE
PARIS, 1905-1937

Surréalisme
Du 4 septembre 2024 au 13 janvier 2025
Centre Pompidou
"Associant peintures, dessins, films, photographies et documents littéraires, l’exposition présente les œuvres des artistes emblématiques du mouvement (Salvador Dalí, René Magritte, Giorgio de Chirico, Max Ernst, Joan Miró) mais aussi celles des surréalistes femmes (parmi lesquelles Leonora Carrington, Ithell Colquhoun, Dora Maar).
À la fois chronologique et thématique, le parcours est rythmé par 14 chapitres évoquant les figures littéraires ayant inspiré le mouvement (Lautréamont, Lewis Carroll, Sade...) et les principes poétiques qui structurent son imaginaire (l’artiste-médium, le rêve, la pierre philosophale, la forêt...).
Au cœur de l’exposition, un « tambour » central abritant le manuscrit original du Manifeste, prêt exceptionnel de la Bibliothèque nationale de France. Une projection multimédia accompagne la découverte de ce document unique, éclairant sa genèse et son sens."

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Jacques Prévert, le rêveur d’images
Du 18 octobre 2024 au 16 février 2025
Musée de Montmartre
"L’œuvre de Jacques Prévert (1900-1977) a marqué le 20ème siècle et touché de nombreuses générations. Par son imagination foisonnante et sa créativité débordante, il donne vie à une œuvre unique, pleine de magie et d’humanité.
À l’occasion de la célébration du centenaire du surréalisme et du soixante-dixième anniversaire de l’installation de Prévert en 1955 au 6 bis, Cité Véron – juste au-dessus du Moulin Rouge dans le 18ème arrondissement – le musée de Montmartre met à l’honneur celui qu’on connaît d’abord et surtout comme poète et scénariste, mais dont la création s’étend bien au-delà.
Car Jacques Prévert est un artiste aux multiples facettes. Parolier et auteur de chansons, dramaturge, humaniste engagé, pleinement surréaliste, il a également consacré une part importante de sa vie aux arts visuels : planches de scénarios illustrées, collaborations artistiques avec des peintres, sculpteurs et photographes, collages surréalistes, Éphémérides…"

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La saga des grands magasins
Du 06 novembre 2024 au 06 avril 2025
Cité de l’architecture et du patrimoine
"(L’exposition) replace l’émergence des grands magasins parisiens dans une échelle plus large, s’intéressant à l’histoire de ces institutions sur le temps long et dans un contexte international et territorial. Les évolutions des grands magasins européens, du milieu du XIXe siècle à nos jours, traduisent les grandes métamorphoses de nos sociétés, auxquelles ils offrent un cadre architectural à la fois éblouissant et fonctionnel.
La période de 1850 à 1930 marque l’âge d’or des grands magasins. Ces temples de la consommation émergent sous le Second Empire grâce à l’avènement des transports et de l’industrie. Leurs architectures monumentales et la mise en scène des marchandises révolutionnent les modes de consommation, transformant l’acte d’achat en une expérience sensorielle et divertissante. Ces institutions commerciales, souvent comparées à des ruches, créent de nouveaux modèles d’organisation sociale avec un nombre considérable d’employés sous la supervision d’un fondateur."

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Objets en question - Archéologie, ethnologie, avant-garde
Du 11 février 2025 au 22 juin 2025
Musée du Quai Branly
"L’exposition rend compte des croisements entre surréalisme, ethnologie et archéologie pendant la période de l’entre-deux-­guerres en France, autour de la question : que faire des objets ?
Le dialogue fertile qui se met alors en place marque un tournant décisif dans le décloisonnement des disciplines. Il est porté par les revues liées aux avant-gardes, et plus particulièrement Cahiers d’art (1926-1965), Minotaure (1933-1939), et Documents (1929-1930).
Au fil de leurs numéros, ces périodiques défient les cadres académiques. La mise en dialogue de reproductions photogra­phiques d’œuvres antiques, modernes et extra-européennes permet de se soustraire à l’autorité de l’histoire de l’art classique, de provoquer les valeurs établies et de faire naître des nouveaux sens.
Parmi les collaborateurs et intervenants de ces revues, on peut citer Pablo Picasso, Georges Henri et Thérèse Rivière, André Breton, Michel Leiris, Charles Ratton, Joan Miró, Brassaï ou encore Georges Bataille. lis ont tous en commun un intérêt pour l’art d’un passé lointain, l’art non-occidental, mais aussi pour l’art populaire et l’art banal. Leur approche expérimentale donne naissance à une nouvelle perception des objets, des lieux, des époques. Ils remettent ainsi en question le concept même de musée en posant ces simples mais redoutables questions : Qu’est-ce que l’objet, qu’est-ce que l’art ? Qu’est-ce qui fait d’un objet une œuvre d’art ?"

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Matisse et Marguerite - Le regard d’un père
Du 4 avril au 24 août 2025
Musée d’Art moderne de la ville de Paris
"L’exposition présente de nombreux dessins rarement sinon jamais montrés au public, ainsi que d’importants tableaux venus de collections américaines, suisses et japonaises exposés en France pour la première fois. Des photographies, documents d’archives et œuvres peintes par Marguerite elle-même complètent l’évocation de cette personnalité méconnue du grand public.
Depuis les premières images de l’enfance jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Marguerite demeure le modèle de Matisse le plus constant de son œuvre – le seul à avoir habité son œuvre au cours de plusieurs décennies. Porteurs d’une franchise et d’une intensité remarquables, ses portraits trahissent une émotion rare, à la hauteur de l’affection profonde que Matisse éprouvait pour sa fille. L’artiste semblait voir en elle une sorte de miroir de lui-même, comme si, en la dépeignant, il accédait enfin à l’« identification presque complète du peintre et de son modèle » à laquelle il aspirait."

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Revoir Picasso
Du 12 mars 2024 au 12 mars 2027
Musée Picasso
"Le Musée national Picasso-Paris retrouve sa collection déployée sur trois étages (...) Dix ans après la réouverture du musée, la collection s’installe de manière pérenne dans l’écrin de l’Hôtel Salé.
Fruit d’une histoire hors du commun, la constitution de la collection du Musée national Picasso-Paris a été rendue possible grâce au dispositif de la dation – aujourd’hui c’est la plus importante collection publique d’œuvres de Picasso, les « Picasso de Picasso ». Issue des ateliers de l’artiste, cette collection nous permet de mieux saisir les explorations esthétiques de ce Picasso tour à tour : déconcertant, pluriel, contradictoire, réflexif, gestuel et conceptuel, esthète et engagé, bricoleur et poète. Est-il symboliste, cubiste, classique, surréaliste ou tout simplement figuratif et politique ?
Lieu ouvert et vivant, le musée se saisit des questions de société pour interroger à travers la traversée de son œuvre, celle de sa réception, c’est-à-dire celle du peintre le plus renommé, le plus regardé, mais également le plus discuté."

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PÉRIODE 5 : DEPUIS 1960
SHANGHAI DEPUIS 1989

Chine, une nouvelle génération d’artistes
Du 9 octobre 2024 au 3 février 2025
Centre Pompidou
"Placée sous l’égide du caractère chinois 目 (mù), signifiant l’œil, cette exposition collective et pluridisciplinaire est dédiée à la jeune scène contemporaine chinoise.
21 artistes nés entre la fin des années 1970 et le début des années 1990, dont les œuvres récentes témoignent des mutations qui ont profondément modifié le rapport de la Chine à elle-même et au monde, et ce au travers d’un large spectre de pratiques — vidéo, peinture, sculpture, installation, photographie ou nouveaux médias".

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PREMIÈRE ENSEIGNEMENT OPTIONNEL : L’ART DU PORTRAIT EN FRANCE, XIXe-XXIe SIÈCLES

Portrait
Du 03 au 13 avril 2025
La Scala
"Sous la houlette du jeune prodige de la danse française, Mehdi Kerkouche, neuf danseurs aux corps électrisés donnent vie à un portrait de famille vivifiant
Le chorégraphe choisit le sujet de l’héritage familial comme matière chorégraphique.
C’est par les corps électrisés d’une tribu de danseurs venus d’horizons variés qu’il nous en livre sa version. Famille heureuse, embarrassante, toxique, absente… Comment s’en extraire ou au contraire s’y réfugier ? Comment affirmer son individualité au sein d’une famille que l’on n’a pas choisie ? Les liens évoluent, les personnalités détonnent au fil des séquences, de manière isolée, en duo ou dans des partitions d’ensemble et au rythme de la musique organique de Lucie Antunes. Ce portrait donne à voir une photo de famille contemporaine au travers d’une mosaïque de tempéraments et d’énergies".

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TERMINALE ENSEIGNEMENT OPTIONNEL : MUSÉE, MUSÉES

Le monde comme il va
Du 20 mars au 27 septembre 2024
Bourse du commerce
"Au printemps 2024, un ensemble d’œuvres iconiques de la Collection Pinault se déploie à tous les niveaux de la Bourse de Commerce, telle une spirale au sein de laquelle les images s’engendrent, se répondent, se télescopent et mettent en lumière la passion, et l’engagement, de François Pinault pour l’art contemporain.
Réunissant des œuvres réalisées principalement entre les années 1980 et aujourd’hui, l’exposition révèle la conscience aiguë du présent chez les artistes. « Le monde comme il va » nous renvoie aux turbulences et soubresauts de l’actualité. Partout, les repères stables et les références chancellent et se dérobent. Le titre est emprunté à un conte philosophique de Voltaire dans lequel un envoyé céleste part observer le comportement d’hommes dont les puissances divines ne savent plus s’ils méritent d’exister ou s’il faut les anéantir pour recommencer une meilleure civilisation. Confronté aux paradoxes humains et à l’hésitation, le narrateur décide finalement de laisser aller « le monde comme il va », confiant aux hommes la reprise en main de leur destinée. Les œuvres de la Collection Pinault choisies pour cet accrochage deviennent les témoins de ce moment d’incertitude, mais elles sont aussi autant de forces qui entraînent le visiteur dans l’élan de cette sphère qui continue à tourner, bon gré mal gré, et dans les mouvements de laquelle nous écrivons collectivement l’histoire."

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PREMIÈRE SPÉCIALITÉ
THÈME I : LES MATIÈRES, LES TECHNIQUES ET LES FORMES

LA CHAIR DU MONDE. Tamara Kostianovsk
Jusqu’au 03 novembre 2024
Musée de la chasse et de la nature
"L’upcycling comme expression du monde.
Avec subtilité et force, Tamara Kostianovsky explore des thèmes complexes tels que la mémoire, la violence, la colonisation, l’évanescence de la vie, les connexions entre le corps humain et la nature. Son travail de sculptrice s’exprime dans des installations qui utilisent des matériaux inhabituels, notamment des vêtements usagés et des textiles mis au rebut, pour explorer des idées liées à la fragilité de l’existence et à la relation entre la chair et notre environnement. Elle conçoit de véritables trompes l’œil d’une beauté saisissante, mais trompeuse, où l’œuvre oscille entre fascination et répulsion.
En explorant des thèmes profonds et universels à travers une utilisation innovante de matériaux ordinaires, Tamara Kostianovsky a gagné une place singulière dans le monde de l’art contemporain, captivant les spectateurs avec ses œuvres chargées de sens et d’émotion."

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Mode, nouvelles générations : 35 ans de l’ANDAM
Du 1er octobre 2024 au 30 mars 2025
MAD
"Le musée des Arts décoratifs célèbre du 1er octobre 2024 au 30 mars 2025, le 35e anniversaire de l’ANDAM (Association nationale pour le développement des arts de la mode) à travers une sélection de 17 silhouettes de mode, témoignant du regard visionnaire qu’il porte sur la jeune création. Le musée des Arts décoratifs abrite en effet la collection nationale de mode et textile, l’une des plus importantes au monde, couvrant une période allant du xviiie siècle à nos jours. Depuis 1989, l’ANDAM récompense chaque année les créateurs émergents de la scène française et internationale et leur donne, à travers son concours et son programme d’accompagnement global, les moyens de s’implanter durablement dans le paysage de la mode. La collaboration entre le musée des Arts décoratifs et l’ANDAM vise à valoriser ces nouveaux acteurs de la mode. Les lauréats sont invités à offrir des pièces emblématiques de leur collection primée chaque année, qui viendront ainsi enrichir les archives de la mode contemporaine du musée. À travers des thèmes tels que l’art du tailleur, la déformation du corps ou la transparence, les silhouettes et accessoires des lauréats de 2023 et 2024 dialoguent avec ceux de leurs prédécesseurs, issus des collections du musée. Cette présentation met en lumière l’ouverture de l’ANDAM à une mode plurielle, caractérisée par des propositions esthétiques, des recherches techniques et des savoir-faire exprimant l’univers personnel de chaque créateur."

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Le goût de la photographie  : dans la collection Jérôme Prochiantz
Du 22 octobre 2024 au 12 janvier 2025
BNF
"Constituée d’épreuves de plus de 150 photographes, la collection de Jérôme Prochiantz frappe de prime abord par sa variété.
Il est de ces collectionneurs qui s’attachent, telle Dina Vierny en son temps, à suivre « la ligne de conduite de [leur] sensation », réunissant des œuvres qui répondent avant tout à leur sensibilité, sans projet préconçu ni prétention à l’exhaustivité.
Prenant racine dans la photographie historique, sa collection s’ouvre largement aux expressions photographiques contemporaines. Elle mêle les genres, du paysage (Karl Struss, Thomas Struth) au portrait (J.H. Engström, Andres Serrano) ou à la nature morte (Flor Garduno, Joan Fontcuberta) ; elle juxtapose les registres, du noir et blanc charbonneux de Jean-Michel Fauquet aux couleurs veloutées de Sarah Moon ; elle réunit des provenances diverses (Europe, Amériques, Extrême-Orient), de même que des techniques variées, entre la photographie au collodion revisitée par Tom Baril et le polaroïd employé par Daido Moriyama. Différents univers et styles s’y côtoient : obscurité des portraits énigmatiques de David Nebreda, tachisme des nuits urbaines de Dolorès Marat ou minimalisme surréaliste des compositions de Rudolf Lichtsteiner."

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Bande dessinée, 1964-2024
Jusqu’au 4 novembre 2024
Centre Pompidou
"Le Centre Pompidou célèbre le 9e art dans tous ses espaces, et à tous les niveaux. Une grande exposition au niveau 6, « Bande dessinée (1964 - 2024) », offre une véritable traversée de l’histoire moderne et contemporaine du médium. Immersion dans des univers multiples, allant de la ligne claire franco-belge au manga japonais, des foisonnements graphiques de l’underground aux styles contemporains les plus abstraits. L’accrochage privilégie la diversité, présentant de grands ensembles de planches, des dessins de couvertures, des carnets, ainsi que des éléments de documentation."

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Yasuhiro Ishimoto - Des lignes et des corps
Du 19 juin au 17 novembre 2024
Le BAL
"Du 19 juin au 17 novembre 2024, LE BAL présente une figure remarquable de l’histoire de la photographie japonaise, pourtant méconnue en France : Yasuhiro Ishimoto (1921-2012). Pour la première fois en Europe, l’exposition, organisée en étroite collaboration avec le Ishimoto Yasuhiro Photo Center au Museum of Art, Kochi, au Japon, rassemble 169 tirages rares, pour la plupart d’époque et réalisés par Ishimoto lui-même. Le parcours de l’exposition se concentre sur les premières décennies de son œuvre, entre Chicago et le Japon. Figure clé des années 1950 et 1960, il sera considéré comme « visuellement bilingue » par sa capacité à allier l’approche formelle du New Bauhaus à la quintessence de l’esthétique japonaise".

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Séquence Danse paris 2025
Du 19 mars au 12 avril 2025
104
"Focus sur la danse contemporaine.Douze spectacles rendent compte de toute la vitalité et de l’intensité de la danse contemporaine. Rencontres intergénérationnelles, fidélités artistiques, plateaux exceptionnels et spectacles hors les murs font résonner la danse contemporaine avec d’autres sphères".

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La couleur parle toutes les langues. Œuvres choisies de la Collection Al Thani
Du 03 octobre 2024 au 05 octobre 2025
Hôtel de la Marine
À partir de l’automne 2024, la Collection Al Thani à l’Hôtel de la Marine expose une nouvelle sélection de chefs-d’œuvre sur le thème de la couleur à travers les civilisations du monde.
L’exposition rassemble une sélection de 80 œuvres présentées pour la plupart pour la première fois à l’Hôtel de la Marine. Elle comprend des artefacts issus des cinq continents (Afrique, Amérique, Asie, Europe, Océanie) couvrant une période chronologique allant du Néolithique à nos jours. Le parcours est organisé selon six sections correspondant à six couleurs fondamentales dans les arts du monde : noir, blanc, rouge, jaune, bleu et vert. Au sein des vitrines, les œuvres seront regroupées selon un critère essentiellement monochromatique (...)
Chaque section associe des œuvres issues de cultures et d’époque différentes dans une large variété de matériaux et de techniques (sculptures en bois, en pierre ou métal, céramique, textiles, gravure, miniatures peintes, objets d’art...). Parmi elles, figurent une sculpture de gardien de reliquaire en bois Fang-Betsi (noir), une sculpture romaine en marbre (blanc), une base de narguilé moghole (rouge), un élément d’incrustation en forme de tête égyptien (bleu), une hache d’apparat olmèque en jade (vert) et une miniature moghole (jaune).
À travers ce classement, les visiteurs sont invités à observer les catégories des matériaux constitutifs des œuvres en relation avec leur technique de production, à expérimenter l’effet produit par la variété des teintes, de l’éclat et des contrastes colorés des œuvres, et à s’interroger sur leur symbolique à travers les cultures du monde".

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Stones speakers, les bruits de la terre. Julian Charrière
Du 17 octobre 2024 au 05 janvier 2025
Palais de Tokyo
"« Stone Speakers – Les bruits de la terre » est un projet in situ et immersif. Il invite le public à pénétrer dans un paysage volcanique composé de sculptures minérales, au milieu desquelles il entend les conversations primordiales de la terre grâce à une installation ambisonique (technique de capture, synthèse et reproduction d’environnement sonore). À partir d’enregistrements de volcans (réalisés en Indonésie, Islande et Sicile), Julian Charrière nous met en relation avec les entrailles de la planète, vues non comme un royaume inerte mais au contraire comme un lieu vivant et vibrant. Chambres magmatiques, marées, plaques tectoniques en mouvement s’y mêlent. L’artiste convoque ainsi différentes entités géologiques pour réunir un « parlement de volcans ». L’espace d’exposition, transformé en un cratère symbolique, amplifie leurs dialogues grondants et pénétrants".

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Science/Fiction. Une non histoire des plantes
Du 16 octobre 2024 au 19 janvier 2025
Maison Européenne de la Photographie
"Initiée en 2020, l’exposition Science/Fiction — Une non-histoire des Plantes propose de retracer une histoire visuelle des plantes reliant l’art, la technologie et la science du XIXe siècle à nos jours. Réunissant plus de 40 artistes de différentes époques et nationalités, cette exposition met en regard des œuvres photographiques historiques telles que les cyanotypes d’Anna Atkins, l’inventaire des formes végétales de Karl Blossfeldt ou encore les expérimentations au microscope de Laure Albin Guillot avec des créations d’artistes contemporain·es comme Jochen Lempert, Pierre Joseph, Angelica Mesiti, Agnieszka Polska ou encore Sam Falls".

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Arte Povera
Du 9 octobre 2024 au 20 janvier 2025
Bourse de Commerce / Pinault collection
"L’exposition, dont le commissariat est assuré par Carolyn Christov-Bakargiev, spécialiste internationalement reconnue de l’Arte Povera, entend retracer aussi bien la naissance italienne que le rayonnement international du mouvement, au travers d’un large ensemble d’œuvres majeures des treize principaux protagonistes de l’Arte Povera. L’exposition présentera l’important fonds d’Arte Povera de la Collection Pinault, en résonnance avec des œuvres du musée Castello di Rivoli et de la Fondazione per l’Arte Moderna e Contemporanea CRT. L’exposition accueillera également les prêts de plusieurs autres grandes collections publiques et privées, tant françaises qu’italiennes, dont celles des artistes de l’Arte Povera eux-mêmes.
Au milieu des années 1960, certains artistes italiens commencent à exposer ensemble et à être associés à l’« Arte Povera », terme inventé en 1967 par le critique d’art et commissaire d’exposition Germano Celant, qui l’a adapté au concept de « théâtre pauvre » du metteur en scène de théâtre expérimental polonais Jerzy Grotowski".

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Le trompe-l’œil de 1520 à nos jours
Du 17 octobre 2024 au 02 mars 2025
Musée Marmottan Monet
"Le terme trompe-l’œil aurait été employé pour la première fois par Louis Léopold Boilly (1761-1845) en légende d’une œuvre exposée au Salon de 1800. Le terme fut adopté trente-cinq ans plus tard par l’Académie française. Bien que le terme apparaisse au XIXe siècle, l’origine du trompe-l’œil serait liée à un récit bien plus ancien, celui de Pline l’Ancien (c.23-79 apr. J.C), qui rapporte dans son Histoire naturelle comment le peintre Zeuxis (464-398 av. J.C.), dans une compétition qui l’opposait au peintre Parrhasios, avait représenté des raisins si parfaits que des oiseaux vinrent voleter autour.
Au cours des siècles, le trompe-l’œil se décline à travers des médiums divers et se révèle pluriel. Il joue avec le regard du spectateur et constitue un clin d’œil aux pièges que nous tendent nos propres perceptions. Si certains thèmes du trompe-l’œil sont connus – tels que les vanités, les trophées de chasse, les porte-lettres ou les grisailles – d’autres aspects seront abordés dans cette exposition, comme les déclinaisons décoratives (mobilier, faïences, …) ou encore la portée politique de ce genre pictural à l’époque révolutionnaire jusqu’aux versions modernes et contemporaines".

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Les Fleurs d’Yves Saint Laurent
Du 29 septembre 2024 au 05 mai 2025
Musée Yves Saint Laurent Paris
"« Le Blé porte bonheur Les Lys, ma fleur favorite Une Venus de Bronze, symbole de mon métier et passion des bronzes A la recherche du temps perdu de Proust Depuis l’âge de 15 ans je ne cesse de relire cet œuvre inégalable. »
Avec son partenaire Pierre Bergé, Yves Saint Laurent vivait quotidiennement entouré de fleurs et de jardins – dans ses appartements, ses résidences secondaires ou sa maison de couture. Amoureux de la flore, il y trouvait une source d’inspiration infinie.
Cette admiration pour la nature, Yves Saint Laurent la partage avec de nombreux artistes et écrivains tout particulièrement avec Marcel Proust, un de ses auteurs favoris comme il le déclare dans L’Égoïste en 1987. L’univers de l’écrivain transparaît dans les intérieurs du couturier autant que dans ses défilés. Quand le premier se plait à décrire les femmes comme des fleurs, le second les en recouvre pour leur rendre hommage.
Présentées dans l’exposition, une trentaine de silhouettes textiles et des dessins mettent en lumière cette symbiose entre l’œuvre d’Yves Saint Laurent, la nature et la littérature."

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Dans(e) la lumière
Du 18 octobre 2024 au 31 janvier 2025
Fondation groupe EDF
"Pour la première fois, du 18 octobre 2024 au 31 janvier 2025, la Fondation groupe EDF dévoile à Paris une sélection d’œuvres lumières de sa collection, reflet de son engagement à faire de la lumière un véritable matériau de création. Raoul Dufy, Man Ray, Julio Le Parc, François Morellet… Des pièces inédites, rarement exposées, entreront en dialogue avec des chorégraphes et danseurs : Angelin Preljocaj (Ballet Junior), Leïla Ka, Carolyn Carlson, Mazelfreten, Jann Gallois et Mourad Merzouki…Créations, improvisations, extraits de spectacles… Venez assister à une programmation variée, imaginée par Agnès Chemama, précédemment directrice du développement et des publics au Théâtre National de Chaillot".

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Merveilles
Du 11 octobre 2024 au 10 mars 2025
Musée national de la céramique
"Le musée national de Céramique souffle joyeusement ses 200 bougies avec une exposition intitulée Merveilles ! qui ouvre ses portes le 11 octobre 2024 jusqu’au 10 mars 2025. Extravagants, virtuoses ou insolites, plus de cinq cents objets sortis des réserves racontent en dix tableaux surprenants, l’histoire de ce musée atypique. L’exposition métamorphose le musée en cabinet de curiosité idéal, et invite à voyage en céramique exotique, onirique et poétique".

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Chiharu Shiota - The Soul Trembles
Du 11 décembre 2024 Au 19 mars 2025
Grand palais
"Co-organisée avec le Mori Art Museum de Tokyo, cette exposition est la plus importante jamais consacrée à l’artiste, en France. Déployée sur plus de 1 200 mètres carrés, elle offre une réelle expérience sensible. Avec sept installations à grande échelle, des sculptures, des photographies, des dessins, des vidéos de performance et des documents d’archives liés à son projet de mise en scène, l’exposition représente l’occasion de se familiariser avec la carrière de Shiota, qui s’étend sur plus de vingt ans".

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Hans Hollein - transFORMS
Du 05 mars au 02 juin 2025
Centre Pompidou
"Monographique, cette exposition est consacrée à l’architecte autrichien Hans Hollein (1934-2014), affilié le plus communément au courant postmoderniste depuis sa participation à la 1ère Biennale d’architecture de Venise en 1980, et sa proposition de façade à colonnade pour le projet de la Strada Novissima. La réunion des pièces les plus emblématiques de son œuvre, qui couvre plus de cinquante années, permet de réévaluer la cohérence de sa démarche artistique et critique à l’aune de ses engagements dans les divers courants ayant façonné les post-avant-gardes des années 1960 aux années 1980 – de l’art informel à l’art conceptuel, en passant par l’architecture radicale."

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Au fil de l’or - L’art de se vêtir de l’Orient au Soleil-Levant
Du 11 février 2025 au 06 juillet 2025
Musée du quai Branly
"Du Maghreb au Japon, une fabuleuse traversée dans le temps et l’espace, à la découverte de l’origine mystérieuse et fascinante de l’or et de son mariage avec les arts textiles.
Métal le plus précieux et le plus noble au monde, objet de convoitise, symbole de richesse et de faste, signe d’élégance et de raffinement ... Découvert il y a près de 7000 ans, l’or n’a eu de cesse de fasciner les hommes. Matériau par excellence de tous les savoir-faire, expérimentations et traditions, il est utilisé dès l’Antiquité pour la réalisation de bijoux, de parures et d’armes. Dès le cinquième millénaire avant notre ère, il agrémente les premières étoffes de luxe dédiées aux hommes de pouvoir. Au cours des siècles suivants, des tisserands et artisans chevronnés-romains, byzantins, chinois, perses puis musulmans-déploient les techniques les plus ingénieuses pour réaliser de véritables tissus d’art où les fibres de soie ou de lin s’entrelacent aux lames et filés d’or.
Des premiers ornements cousus sur les vêtements des défunts aux robes flamboyantes de l’artiste contemporaine chinoise Guo Pei qui ponctuent l’ensemble du parcours, des soieries tissées d’or des mondes indien et indonésien aux kimonos scintillants de l’ère Edo, l’exposition déroule l’histoire millénaire de l’or dans les arts textiles. Dans un dialogue mariant découverte scientifique et perspective artistique, elle dévoile l’éblouissante beauté, la diversité, la technicité et la richesse des costumes d’une vaste région allant du Maghreb au Japon en passant par les pays du Moyen­-Orient, l’Inde et la Chine."

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Dessins de bijoux
Du 01 avril 2025 au 20 juillet 2025
Petit Palais
" Le Petit Palais est riche d’une collection de près de 5 700 dessins et maquettes de bijoux encore méconnue. Au printemps 2025, une exposition consacrée à ce fonds permettra au grand public de découvrir ces trésors, sortis de l’obscurité protectrice des réserves.
Cette présentation aura pour fil rouge le processus créatif des dessinateurs de haute-joaillerie et la vie de leurs fragiles bijoux de papier, tantôt documents de travail, archives précieuses ou encore œuvres d’art à part entière. Cheminant des sources d’inspiration des créateurs (objets de musées, recueils d’ornements, morceau de nature…) pour aboutir à l’étincelante parure réalisée, elle mettra en valeur les différentes étapes que sont les études d’après modèles, les esquisses préparatoires, les gouachés aux couleurs si séduisantes, et même les maquettes en trois dimensions.
En déroulant ce temps de la création, le parcours croisera les époques et les styles, mêlant les dessins de bijoux du Second Empire à ceux de l’Art déco, les styles historicisants de la deuxième moitié du XIXe siècle à l’Art Nouveau. De Lalique à Cartier, de Rouvenat à Boucheron, l’exposition offrira un décryptage des procédés propres aux dessinateurs de bijoux à la manière d’un voyage dans l’atelier des créateurs."

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Dans le flou. Une autre vision de l’art, de 1945 à nos jours
Du 30 avril au 18 août 2025
Musée de l’Orangerie
"Les Nymphéas ont longtemps été regardés par les artistes ou étudiés par les historiens comme le parangon d’une peinture abstraite, all over, sensible, annonciatrice des grandes installations immersives à venir. En revanche, le flou qui règne sur les vastes étendues aquatiques des grandes toiles de Monet est resté un impensé. Ce flou n’avait pas échappé à ses contemporains, mais ils y voyaient l’effet d’une vision altérée par une maladie oculaire. Il nous semble aujourd’hui pertinent et plus fécond d’explorer cette dimension de l’œuvre tardif de Monet comme un véritable choix esthétique dont la postérité doit être mise au jour.
Cette exposition fait délibérément du flou une clé qui ouvre une autre lecture d’un pan entier de la création plastique moderne et contemporaine. D’abord défini comme perte par rapport au net, le flou se révèle le moyen privilégié d’expression d’un monde où l’instabilité règne et où la visibilité s’est brouillée. C’est sur les ruines de l’après-seconde guerre mondiale que cette esthétique du flou s’enracine et déploie sa dimension proprement politique. Le principe cartésien du discernement, qui prévalait depuis si longtemps en art, apparaît alors profondément inopérant. Devant l’érosion des certitudes du visible, et face au champ de possibles qui leur est ainsi ouvert, les artistes proposent de nouvelles approches et font leur matière du transitoire, du désordre, du mouvement, de l’inachevé, du doute…".

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Corps et âmes
Du 05 mars 2025 au 25 août 2025
Bourse de Commerce / Pinault collection
"À l’appui d’une centaine d’œuvres de la Collection Pinault, la Bourse de Commerce présente la saison « Corps et âmes », offrant une exploration de la représentation du corps dans l’art contemporain. D’Auguste Rodin à Duane Hanson, de Georg Baselitz à Ana Mendieta, de David Hammons à Marlene Dumas, d’Arthur Jafa à Ali Cherri, une quarantaine d’artistes explore, à travers la peinture, la sculpture, la photographie, la vidéo et le dessin, les liens entre le corps et l’esprit".

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THÈME II : L’ARTISTE

Jérôme Zonder. C’est un petit chemin
Jusqu’au 27 octobre 2024
Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
"L’œuvre graphique de Jérôme Zonder est virtuose et multiple, au diapason de son regard nourri tant par le flux infini de la culture populaire. Pour le mahJ, Jérôme Zonder a imaginé une installation qui se déploie au sol et sur les murs de la galerie contemporaine. Il propose au visiteur de déambuler à l’intérieur même de l’œuvre, vaste plateau de jeu à parcourir case après case, avant d’être enfermé dans un cycle sans fin au milieu des images".

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Truffaut : correspondances
Du mercredi 18 septembre 2024 au dimanche 10 novembre 2024
Théâtre le Lucernaire
"Des lettres sublimes qui racontent la vie d’un cinéaste passionné et d’un homme d’une intégrité absolue.
Truffaut-Correspondance est un spectacle impressionniste, un portrait en creux du cinéaste où s’exprime par petites touches et à travers un choix de lettres éminemment subjectif ce qui, chez lui, nous bouleverse et nous remue. On y parle enfance (beaucoup), cinéma (un peu), politique (parfois) et surtout de ce qui nous construit et fait de nous des humains pétris de contradiction. Il faut dire et entendre Truffaut pour se rendre compte à quel point, l’homme est auteur autant que cinéaste.
Truffaut-Correspondance, c’est "notre" Truffaut, celui qui nous parle, celui qui, raconte une époque, un homme et au final un peu du monde qui nous entoure".

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L’art de James Cameron
Du 04 avril 2024 au 05 janvier 2025
Cinémathèque
"Réputés pour leurs effets visuels à la pointe de la technologie, ces films ont repoussé les limites de ce que les spectateurs croyaient possible ; pourtant, les idées de Cameron sont nées dans les pages de ses carnets à dessin d’enfant. L’Art de James Cameron montre comment les thèmes et les motifs clés de son œuvre ont évolué à partir de ces premières esquisses, jusqu’à trouver une expression ultime dans des plans de cinéma iconiques. Cette évolution a été ardue et difficile. Tout au long de sa carrière, l’immense imagination de Cameron s’est souvent heurtée aux contraintes de la technologie existante, à tel point que le réalisateur a dû piloter un certain nombre d’innovations pour pouvoir donner vie à ses visions. Son infatigable créativité nous a donc offert des films marquants, comme Aliens (1986), Titanic (1997) et Avatar (2009), tout en révolutionnant le cinéma grâce à ses efforts répétés pour repousser toujours plus loin la limite des effets spéciaux".

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Caillebotte. Peindre les hommes
Du 08 octobre 2024 au 19 janvier 2025
Musée d’Orsay
"L’exposition présentée au musée d’Orsay à l’automne 2024 prend pour sujet la prédilection de Gustave Caillebotte (1848-1894) pour les figures masculines et les portraits d’hommes, et ambitionne d’interroger la modernité si radicale des chefs-d’œuvre de l’artiste au prisme du nouveau regard que l’histoire de l’art porte sur les masculinités du XIXe siècle.
Dans sa volonté de produire un art vrai et neuf, Caillebotte prend pour sujet son environnement immédiat (le Paris d’Haussmann, les villégiatures des environs de la capitale), les hommes de son entourage (ses frères, les ouvriers travaillant pour sa famille, ses amis régatiers, etc.) et en fin de compte sa propre existence. Répondant au programme « réaliste », il fait entrer dans la peinture des figures nouvelles comme l’ouvrier urbain, l’homme au balcon, le sportif ou encore l’homme nu dans l’intimité de sa toilette. À l’époque du triomphe de la virilité et de la fraternité républicaine, mais aussi de première crise de la masculinité traditionnelle, la nouveauté et la puissance de ces images questionnent aussi bien l’ordre social que sexuel. Au-delà de sa propre identité, celle de jeune et riche célibataire parisien, Caillebotte porte au cœur de l’impressionnisme et de la modernité une profonde interrogation sur la condition masculine".

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Stephen Jones, chapeaux d’artiste
Du 19 octobre 2024 au 16 mars 2025
Palais Galliera - Musée de la mode de la ville de Paris
"L’exposition Stephen Jones, chapeaux d’artiste au Palais Galliera présente l’œuvre de ce créateur britannique, sans conteste l’un des plus grands modistes contemporains, de ses premières collections dans les années 1980 jusqu’aux plus récentes.
Pour la première fois depuis plus de quarante ans au Palais Galliera, une exposition est entièrement dédiée à un accessoire, le chapeau, élevé au rang d’œuvre d’art. Le parcours met l’accent sur le processus créatif de Stephen Jones, les sources d’inspiration à l’origine de ses pièces et la place de Paris dans son travail.
Né en 1957 près de Liverpool, Stephen Jones se forme à la Saint Martin’s School of Art. Il ouvre sa première boutique à Londres en 1980, et propose très rapidement deux collections de chapeaux par an. Membre du mouvement londonien des "Nouveaux romantiques", c’est grâce à ses rencontres dans l’univers de la musique, notamment Boy George, que Stephen Jones fait ses premiers pas dans le monde de la mode. Il collabore avec la haute couture et tisse progressivement des liens étroits avec des maisons et stylistes de premier plan : Christian Dior, Jean Paul Gaultier, Claude Montana, Thierry Mugler, Vivienne Westwood, John Galliano, Comme des Garçons, Walter Van Beirendonck, Louis Vuitton…".

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Angelin Preljocaj
Du Mercredi 12 au mercredi 19 mars 2025
Opéra Royal
"Entre tristesse, rage et moment de joie, le chorégraphe français Angelin Preljocaj fait escale à l’Opéra Royal pour présenter sa nouvelle création, plus intime que jamais. Après l’émotion de Blanche Neige et la transcendance du triptyque (Annonciation, Torpeur, Noces) la saison passée, le Ballet Preljocaj reconquiert la scène versaillaise pour un spectacle construit à partir d’une « texture musicale hétéroclite », entre classique, métal, rock et création sonore".

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Zadkine/Modigliani, une amitié ininterrompue
Du 14 novembre 2024 au 30 mars 2025
Musée Zadkine
"Cette exposition est la première à s’intéresser à une amitié artistique jamais explorée jusqu’alors, celle qui unit le sculpteur Ossip Zadkine au peintre Amedeo Modigliani.
À travers près de 90 œuvres, peintures, dessins, sculptures mais également documents et photographies d’époque, elle propose de suivre les parcours croisés de Modigliani et Zadkine, dans le contexte mouvementé et fécond du Montparnasse des années 1910 à 1920. Bénéficiant de prêts exceptionnels de grandes institutions - le Centre Pompidou, le musée de l’Orangerie, les musées de Milan, Rouen et Dijon - ainsi que de prêteurs privés, le parcours fait se confronter, comme au temps de leurs débuts artistiques, deux artistes majeurs des avant-gardes, et permet de renouer les fils d’une amitié interrompue.
Ossip Zadkine rencontre Amedeo Modigliani en 1913 : les deux artistes, fraîchement débarqués à Paris, rêvent chacun de devenir sculpteurs et partagent alors le « temps des vaches maigres » comme l’écrira Zadkine dans ses souvenirs. Cette amitié, aussi brève que féconde sur le plan artistique, est interrompue par la Première Guerre mondiale. Modigliani abandonne la sculpture pour la peinture, sur le conseil de marchands. Zadkine s’engage comme brancardier en 1915, avant d’être gazé et d’entamer une longue convalescence. Les deux artistes se retrouvent brièvement au sortir de la guerre, avant que leurs voies ne divergent à nouveau. Modigliani connaît un succès croissant avec ses peintures, mais il meurt prématurément à 35 ans, en 1920, tandis que Zadkine entame une longue et fructueuse carrière de sculpteur. Zadkine n’oubliera pas Modigliani et conservera précieusement le portrait fait par son ancien camarade, dont la gloire posthume ne fait que croître, à tel point que « Modi » devient l’une des figures mythiques de l’art moderne".

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Tous Léger ! Avec Niki de Saint Phalle, Yves Klein, Martial Raysse, Keith Haring
Du 19 mars au 04 mai 2025
Musée du Luxembourg
"Grâce à un partenariat inédit entre deux collections majeures du territoire de la Côte d’Azur, les œuvres de Niki de Saint Phalle, Arman, Yves Klein, Raymond Hains, Martial Raysse ou encore César viennent à la rencontre des innovations plastiques de Fernand Léger, l’un des pionniers de l’avant-garde au XXe siècle.
Aux côtés de ces principaux représentants du Nouveau Réalisme, des œuvres d’artistes tels Roy Lichtenstein ou plus tard Keith Haring, illustrent les échanges artistiques qui ont très tôt existé entre la création européenne et la scène américaine.
Le parcours de l’exposition, composé de près de 100 œuvres, aborde, sur un mode ludique et créatif, différents axes thématiques : le détournement de l’objet, la représentation du corps et des loisirs, ou encore la place de l’art dans l’espace public.
Par des gestes artistiques puissants, les artistes hissent au rang d’œuvres d’art des éléments saisis dans leur réalité la plus banale. Ils font fusionner l’art et la vie et révèlent au spectateur la beauté poétique de notre quotidien".

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Edi Dubien - S’éclairer sans fin
Du 10 décembre au 04 mai 2025
Musée de la Chasse
"À partir du 10 décembre, le Musée de la Chasse et de la Nature consacre une grande exposition monographique à Edi Dubien.
Edi Dubien, artiste autodidacte français né en 1963, est connu pour ses œuvres d’une profonde poésie et d’une émouvante humanité, qui explorent des thèmes liés à l’identité, à l’enfance et à la relation entre l’humain et la nature. Dans ses œuvres, enfants au regard mélancolique, animaux souvent fardés et végétaux développent des relations d’échange, de coopération, de métamorphose et, certainement, de consolation.
Tout en douceur - ce dont nous avons assurément le plus besoin face à un monde de plus en plus normalisant et clivant, Edi Dubien célèbre l’altérité et la liberté d’être soi-même. Un hymne à l’amour et à la vie".

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Jérôme Zonder. C’est un petit chemin
Du 19 mars au 20 juillet 2025
Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
"L’œuvre graphique de Jérôme Zonder est virtuose et multiple, au diapason de son regard nourri tant par le flux infini de la culture populaire. Pour le mahJ, Jérôme Zonder a imaginé une installation qui se déploie au sol et sur les murs de la galerie contemporaine. Il propose au visiteur de déambuler à l’intérieur même de l’œuvre, vaste plateau de jeu à parcourir case après case, avant d’être enfermé dans un cycle sans fin au milieu des images".

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Wes Anderson, L’exposition
Du 19 mars au 27 juillet 2025
Cinémathèque
"À la faveur de collaborations s’étalant sur plusieurs décennies, et grâce à sa fidélité absolue à la pellicule, Wes Anderson a développé un style cinématographique qui lui est incontestablement propre. Cette exposition est la toute première qui permette à la fois d’explorer les spécificités esthétiques de l’ensemble de sa filmographie, et de dévoiler ses inspirations, ses hommages, et le travail artisanal méticuleux qui caractérise sa mise en scène. Du charme mélancolique de La Famille Tenenbaum aux aventures adolescentes de Moonrise Kingdom ou aux techniques novatrices de stop motion, utilisées dans Fantastic Mr. Fox notamment, elle offre l’opportunité de découvrir comment la vision unique d’Anderson et son souci du détail ont permis de créer certains des films visuellement et émotionnellement les plus fascinants de ces derniers temps. À travers une sélection abondante d’accessoires, de costumes originaux, et de documents portant sur les secrets de fabrication, essentiellement issus de sa collection personnelle, cette exposition offre un regard sans précédent sur l’univers de Wes Anderson, et célèbre son influence durable sur le cinéma contemporain".

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Gilbert Peyre, L’électromécanomaniaque
Du 11 septembre 2024 au 31 juillet 2025
Halle Saint Pierre
"Artiste emblématique de la Halle Saint Pierre, Gilbert Peyre accompagne l’aventure de ce musée hors les normes depuis près de quarante ans. Opérant simultanément sur les terrains de l’installation et du spectacle vivant, cet artiste électromécanomaniaque sait concilier la singularité de l’art brut avec l’esprit contemporain dans une ambiance de fête foraine autant visuelle que sonore. Ses machines extravagantes et poétiques sont les manifestations les plus inventives de l’instinct créateur. Elles nous conduisent sur les voies magiques du merveilleux et du fabuleux que nos univers familiers ont occultées".

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Georges Mathieu
Du 11 avril au 7 septembre 2025
Monnaie de Paris
"En mars-avril 1971, Georges Mathieu (1920, Boulogne-sur-Mer ; 2012, Boulogne-Billancourt), alors au faîte de sa notoriété, présentait ses « Médailles et Peintures » dans les salons historiques de la Monnaie de Paris, à l’invitation de son directeur Pierre Dehaye. Collaborant avec l’institution depuis 1967, Mathieu venait en effet de réaliser une exceptionnelle série de médailles frappées en vermeil, argent et bronze commémorant Dix-huit moments de la conscience occidentale. Pour ce support spécifique, qui était pour lui « éminemment synthèse d’art et d’histoire », l’artiste adaptait avec bonheur le langage de l’ « Abstraction lyrique », dont il avait été l’initiateur dès 1947. Cassant les codes de l’art de la médaille traditionnelle, l’artiste y mettait en œuvre les innovations techniques de sa « Mathéotypie », tout en adoptant des flans octogonaux ou irréguliers d’une grande originalité.
Plus de 50 ans après cet événement, la Monnaie de Paris, en association cette fois avec le Centre Pompidou, organise dans les mêmes espaces historiques une nouvelle exposition consacrée à Georges Mathieu mettant en regard son œuvre picturale et ses nombreuses créations pour la Monnaie, dont la pièce de 10 francs (dont près de 700 millions d’exemplaires circulèrent entre 1974 et 1987) reste la production la plus emblématique.
Aucun autre peintre, à aucune époque, n’a autant marqué l’environnement visuel de ses contemporains : ses images abstraites, devenues un style-signature, se sont en effet incarnées dans des tableaux, mais aussi sur tous les supports de la modernité, de l’affiche au générique de télévision, en passant par les monnaies et médailles, tandis que leur auteur se forgeait une personnalité publique hors-norme.
C’est ce que cette exposition montrera. Pour ce faire, elle réunit une quarantaine de peintures, souvent de grands formats, dont la quasi-totalité du fonds Mathieu du Centre Pompidou, accompagnées de nombreuses œuvres sur papier, de médailles, de monnaies et d’outillages de frappe, ainsi que d’autres créations d’arts appliqués".

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Wolfgang Tillmans - Rien ne nous y préparait – Tout nous y préparait
Du 13 juin au 22 septembre 2025
Centre Pompidou
"Pour clôturer la programmation au sein du bâtiment qui ferme pendant 5 ans pour rénovation, carte blanche est donnée à l’artiste allemand Wolfgang Tillmans (né en 1968 en Allemagne) pour investir les 6 000 m2 du niveau 2 de la Bibliothèque publique d’information (Bpi), et en explorer sa forme (son architecture, son aménagement…) comme ses fonctions (la trasmission des savoirs, l’accessibilité, la mutualisation…) à la lumière de son univers esthétique. Né de l’esprit de la contre-culture du début des années 1990, le travail photographique de Tillmans explore la profonde transformation des médiums et des supports d’information de notre époque. En proposant de nouvelles façons de faire des images, comme de les regarder, les confronter entre elles ou à d’autres pratiques (image animée, musique, texte, performance…), c’est à un nouvel humanisme que l’artiste nous invite."

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THÈME III : LES LIEUX DE L’ART (MUSÉES, INSTITUTIONS, ÉVÉNEMENTS)

Play. Ballet de Alexander Ekman
Du 07 décembre 2024 au 04 janvier 2025
Opéra Garnier
"Une piscine de balles vertes, des cubes géants suspendus au plafond, des parties de ballons et des courses-poursuites à en perdre haleine… Dans Play, Alexander Ekman interpelle les adultes et se demande ce que nous faisons des jeux de notre enfance.
Avec une scénographie aussi impressionnante que décalée, des tableaux oniriques rythmés par la musique jazzy de Mikael Karlsson et une fantaisie en forme de pied de nez à l’esprit de sérieux de l’âge adulte, le chorégraphe suédois signe une œuvre ludique et transgressive.
Depuis sa création en 2017 au Palais Garnier par le Ballet de l’Opéra national de Paris, cette œuvre pour quarante danseurs est plébiscitée par le public, séduit par l’imaginaire et l’énergie communicative de cette pièce qui ressuscite nos joies d’enfants".

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Zad Moultaka - ŠAMAŠ, CRIER LA PAIX
Du 10 décembre 2024 au 06 avril 2025
Institut du Monde Arabe
"Une étrange mélopée aux voix inaudibles, comme empêchées, surgit d’un réacteur de bombardier des années 1950, face à un mur de pièces étincelant : avec ŠAMAŠ, spectaculaire installation dévoilée au pavillon du Liban de la Biennale de Venise en 2017 et encore jamais montrée en France, le compositeur et plasticien Zad Moultaka lance un vibrant appel contre la barbarie des armes.
ŠamaŠ, spectaculaire installation de l’artiste pluridisciplinaire libanais, compositeur et plasticien, avait fortement impressionné au pavillon du Liban de la Biennale de Venise en 2017, puis au musée Sursock à Beyrouth, mais n’avait jamais été exposée en France où vit Moultaka".

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THÈME V : LA VALEUR ÉCONOMIQUE DE L’ART : LE MARCHÉ, L’ÉCONOMIE, LEURS LIEUX ET LEURS ACTEURS

Heinz Berggruen, un marchand et sa collection
Du 02 octobre 2024 au 27 janvier 2025
Musée de l’Orangerie
"Dans la lignée d’un Paul Guillaume, le marchand-collectionneur allemand Heinz Berggruen a constitué un ensemble exceptionnel de ses maîtres du XXe siècle. Cette exposition permet d’explorer le rapport de ce galeriste singulier avec ses artistes et son réseau du marché de l’art de l’après-guerre à Paris (...)
Passionné, il noue très rapidement des contacts avec la sphère culturelle parisienne et rencontre autant les artistes à exposer que les poètes, marchands, historiens, critiques et collectionneurs de l’époque. Berggruen se fait une place certaine dans la capitale et fort de son succès, il devient son « meilleur client ». En effet, guidé par ses propres goûts et affinités, il constitue une solide collection d’œuvres du 20ème siècle autour de ses deux maîtres favoris : Picasso et Klee".

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THÈME VI : LA CIRCULATION DES ŒUVRES ET LES ÉCHANGES ARTISTIQUES

We Are Here. Une exploration d’art urbain
Jusqu’au17 novembre 2024
Petit Palais
"Pour la première fois, le Petit Palais ouvre ses portes aux artistes d’art urbain, les invitant à engager un dialogue subtil avec ses collections permanentes et son architecture. Une véritable exploration d’art urbain s’offre ainsi aux visiteurs à travers un parcours d’œuvres inédites, accessible gratuitement.
Treize artistes majeurs du mouvement Street art comme Shepard Fairey, Invader, D*Face, Seth, Cleon Peterson, Hush, Swoon, Vhils, Inti, Add Fuel ou encore Conor Harrington investissent le Petit Palais avec des œuvres monumentales et tissent des liens avec les collections du musée. Cette déambulation conduit le visiteur jusqu’à une installation de plus de 200 œuvres, présentée dans une seule salle des collections. Cet accrochage spectaculaire a été pensé comme un hommage aux différents Salons comme le Salon des Refusés ou le Salon d’Automne, à l’origine de nombreuses révolutions artistiques au tournant des XIXe et XXe siècles. Dans cet esprit, les œuvres réunies dans cette salle ont été créées par des artistes majeurs qui ont écrit et continuent d’écrire l’histoire du mouvement Street art. Une scénographie immersive invite le public à plonger dans toute la diversité et la richesse de ce mouvement artistique".

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Paquita. Ballet de Pierre Lacotte
Du 05 décembre 2024 au 04 janvier 2025
Opéra Bastille
"« Quand je recrée un ballet, je suis en quête du parfum de l’époque », disait le danseur et chorégraphe Pierre Lacotte, disparu en 2023. Pour Paquita, ce parfum a l’odeur capiteuse de l’Espagne, mâtinée des fragrances élégantes de la France.
Dans la vallée des taureaux, près de Saragosse occupée par les armées napoléoniennes, Paquita, une jeune gitane, refuse les avances d’un aristocrate, Lucien d’Hervilly, en raison de sa condition trop modeste. Mais en le sauvant d’un complot monté par le gouverneur espagnol, elle va découvrir que ses origines sont bien plus nobles qu’elle ne le croyait…
Passionné du répertoire romantique, Pierre Lacotte reconstitue en 2001 le ballet de Joseph Mazilier qui enchanta Théophile Gautier à sa création à l’Opéra de Paris en 1846, mais tomba peu à peu dans l’oubli malgré la nouvelle version de Marius Petipa en 1882. Avec ses somptueux décors et costumes, sa Paquita campe une Espagne pittoresque où pantomime et danses de caractère s’allient à une technique exigeante d’une vivacité éblouissante".

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La Reine des neiges par le Ballet de l’Opéra National d’Ukraine
Du 21 décembre 2024 au 05 janvier 2025
Théâtre des Champs-Élysées
"La venue en décembre 2022 du ballet et de l’orchestre de l’Opéra National d’Ukraine avait été l’un les moments forts de ces dernières saisons de la vie du Théâtre. Une immense émotion avait saisie artistes, équipes du Théâtre et public à chaque représentation et tout particulièrement le soir de la dernière, lorsque la salle entière se levait au moment de l’hymne ukrainien. Depuis les conditions de vie et de travail sont toujours difficiles à Kiev pour les Ukrainiens mais la troupe tient bon et c’est avec fierté et plaisir que nous leur renouvelons notre soutien et les retrouvons ainsi lors de la période des fêtes de fin d’année. Ils présenteront La Reine des neiges, adapté du conte éponyme d’Andersen sur des musiques de Grieg, Massenet, Offenbach, Johann Strauss et Berlioz. Cette version chorégraphique est signée Aniko Rekhviashvili qui a relevé en 2015 le défi de raconter l’histoire de la jeune Gerda et de sa lutte contre un ennemi maléfique et glacial. Malgré son thème, il s’agira bien d’une soirée toute empreinte de magie et de féérie".

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THE TREE, FRAGMENTS OF POETICS ON FIRE. Akram Khan
Du 11 au 14 janvier 2025
Théâtre des Champs-Élysées
"Chorégraphe et danseur prodigieux de virtuosité, emblème chorégraphique du métissage des cultures, Akram Khan a révolutionné le monde de la danse. Profondément émouvant, son style est à la fois poétique, novateur et spectaculaire, grâce à une narration intelligemment élaborée. Fort d’une double culture de classique indien Kathak et de danse contemporaine, il s’est imposé comme le magicien des rencontres et du mélange des genres. Cette ouverture au monde trouve écho dans sa nouvelle création : une œuvre unique mêlant danse contemporaine et danses traditionnelles, présentée par un chorégraphe occidental de renom international. Akram Khan réunit sur scène musiciens et danseurs solistes (stars des danses classiques indiennes) et intervient ponctuellement lui-même en tant que danseur. Avec Gigenis, le chorégraphe revient à ses racines. S’inspirant de son lien profond avec les traditions ancestrales et de sa capacité à tisser des récits grâce au mouvement, Gigenis transcende le temps et invoque les mémoires collectives de notre civilisation. Gigenis n’est pas un simple spectacle, mais une prise de position profonde, un manifeste témoignant de l’importance de la tradition dans un monde en évolution constante".

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Dialogues II
Du 24 au 27 avril 2025
Théâtre des Champs-Élysées
"Deuxième édition de Dialogue où une soirée de rêve de pas de deux pour les amateurs de danse moderne avec rien moins que quatre chorégraphes appartenant au gratin de la danse mondiale, explorant chacun à leur manière l’âme humaine dans toute sa richesse et diversité de langage. Honneur au doyen Mats Ek qui ouvrira la soirée avec A sort of…, une rêverie burlesque dans un univers à la Magritte. Suivra Sacred monsters, le mythique duo imaginé par Akram Khan en 2008. Cette année-là, il apparaissait aux côtés de Sylvie Guillem ici-même pour nous faire découvrir ce fascinant dialogue dansé. Ce soir, ce sont les solistes du Ballet Royal de Flandres qui relèvent le défi. La chorégraphe Sharon Eyal et Gai Behar, figure de la musique live de Tel Aviv, proposent Into the Hairy, une pièce dans laquelle elle creuse plus profondément encore la nature de ses sentiments, comme si, selon ses mots, il s’agissait de mettre « la peau de mon âme à nu ». Et pour conclure la soirée, la création française du récent ballet Couch, un duo sous forme de comédie et sur une musique de Bizet".

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Mehdi Qotbi, une vie, une œuvre
Du 15 octobre 2024 au 05 janvier 2025
Institut du Monde arabe
"L’Institut du monde arabe consacre une rétrospective à l’artiste franco-marocain Mehdi Qotbi. La peinture de Mehdi Qotbi est marquée par la calligraphie arabe, dans la tradition de la hurufiyya. Il a travaillé avec de nombreux écrivains qui ont ajouté leurs mots à son foisonnement de « signes » : Michel Butor, Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Octavio Paz, Nathalie Sarraute...".

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Ravel Boléro
Du 3 décembre 2024 au 15 juin 2025
Philharmonie de Paris
"Le Boléro incarne presque toutes les caractéristiques de la production et de la personnalité de Ravel. Sous la forme d’une exposition dédiée à l’étude rayonnante de cette œuvre, la Philharmonie de Paris célèbre le 150e anniversaire de la naissance du compositeur et livre un portrait de l’artiste en forme de kaléidoscope. Le parcours propose une expérience audiovisuelle saisissante, en même temps qu’il réunit des objets patrimoniaux issus des collections françaises les plus prestigieuses, notamment de la maison-musée Ravel à Montfort-l’Amaury, où fut composé le Boléro".

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« L’art « dégénéré » : Le procès de l’art moderne sous le nazisme »
Du 18 février au 25 mai 2025
Musée Picasso
"Le Musée national Picasso-Paris présente du 18 février au 25 mai 2025, sa nouvelle exposition temporaire : « L’art « dégénéré » : Le procès de l’art moderne sous le nazisme ». Première exposition en France consacrée à l’Art dit « dégénéré », elle explore et met en perspective l’attaque méthodique du régime nazi contre l’art moderne et la place qu’occupe Pablo Picasso, archétype de l’artiste « dégénéré » dans cette histoire.
« L’art « dégénéré » : le procès de l’art moderne sous le nazisme. » étudie en particulier l’exposition de propagande « Entartete Kunst » (Art dégénéré), organisée en 1937 à Munich, montrant plus de 700 œuvres d’une centaine d’artistes, représentants des différents courants de l’art moderne, d’Otto Dix à Ernst Ludwig Kirchner, de Vassily Kandinsky à Emil Nolde, de Paul Klee à Max Beckmann, dans une mise en scène conçue pour provoquer le dégoût du visiteur.
Point culminant d’une série d’expositions infamantes mises en place dans plusieurs musées dès 1933 (Dresde, Mannheim, Karlsruhe…) pour dénoncer les avant-gardes artistiques comme une menace à la « pureté » allemande, « Entartete Kunst » s’inscrit dans le contexte d’une « purge » méthodique des collections allemandes. Plus de 20 000 œuvres, parmi lesquelles celles de Vincent Van Gogh, Marc Chagall ou de Pablo Picasso, désigné comme artiste « dégénéré » dès les années 1920 aussi bien en France, qu’en Allemagne, sont ainsi retirées, vendues ou détruites.Au centre de cette histoire, le terme de « dégénérescence », émergeant au cours du XIXe siècle dans différentes disciplines (histoire naturelle, médecine, anthropologie, histoire de l’art…) jusqu’à sa cristallisation au cœur de la « vision du monde » national-socialiste, sert de vecteur au déploiement des théories racistes et antisémites au sein de l’histoire de l’art".

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Paris noir - Circulations artistiques, luttes anticoloniales 1950-2000
Du 19 mars au 30 juin 2025
Centre Pompidou
"De la création de la revue Présence africaine à celle de Revue noire, « Paris noir » retrace la présence et l’influence des artistes noirs en France entre les années 1940 et 2000. Elle met en lumière 150 artistes afro-descendants, de l’Afrique aux Amériques, dont les œuvres n’ont souvent jamais été montrées en France. Tous acteurs pour autant d’un Paris cosmopolite, lieu de résistance et de création, qui a donné naissance à une grande variété de pratiques, allant de la prise de conscience identitaire à la recherche de langages plastiques transculturels – et particulièrement prégnante dans la redéfinition des modernités et postmodernités. Le parcours de l’exposition retrace un demi-siècle de luttes pour l’émancipation, des indépendances africaines à la chute de l’apartheid, en passant par les combats contre le racisme en France."

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Louvre couture - Objets d’art, objets de mode
Du 24 janvier au 21 juillet 2025
Louvre
"Si nous savons depuis Paul Cézanne que "le Louvre est un livre dans lequel nous apprenons à lire", cet inépuisable source d’inspiration n’a pour autant pas échappé à un monde de la création contemporaine parmi les plus vivants, celui de la mode. De plus en plus, les études et les monographies consacrées aux grands noms de la mode n’hésitent pas à tracer des généalogies esthétiques qui remettent ces personnalités dans une perspective historique et artistique. Le rythme n’est pas seulement celui des ruptures, plus ou moins radicales, ni du changement saisonnier, il est aussi celui des échos et des rappels. Les fils qui se tissent entre leur œuvre et le monde de l’art sont presque infinis, et l’histoire de l’art telle que l’exprime le musée du Louvre, dans la profondeur de ses collections et les reflets du goût, est un terrain d’influence et de sources tout aussi vaste.
Face à l’immensité encyclopédique du Louvre, la méthode ici proposée est de poser ce sujet multiple à l’aune de l’histoire des styles décoratifs, des métiers d’art et de l’ornement, au fil des galeries et des salles du département des Objets d’art. La présence textile y est fondamentale, mais davantage tournée vers les décors et les tapisseries que vers le vêtement même.
Sur près de 9 000 mètres carré, c’est ainsi 65 silhouettes contemporaines, accompagnées d’une trentaine d’accessoires, qui sont déployées en un dialogue étroit, inédit, historique et poétique avec les chefs-d’œuvre du département, de Byzance au second empire. Autant de prêts remarquables, accordés par les maisons les plus emblématiques, des plus anciennes aux plus récentes, de Paris et d’ailleurs.
Il ne s’agit pas ici de parsemer de pièces de mode le département des Objets d’art, mais de susciter ou de souligner des rapprochements avérés, ses collections ayant parfois été modelées par la générosité d’hommes et femmes de la mode, de Jacques Doucet à Madame Carven. Au regard de l’histoire de l’art et de la mode, les complicités sont innombrables, elles épousent souvent des méthodes communes, la connaissance des techniques les plus anciennes, la culture visuelle, le jeu subtil des références, du catalogue raisonné du musée au moodboard de la mode. Une autre manière de regarder les objets d’art au prisme du regard des créateurs contemporains".

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TERMINALE SPÉCIALITÉ
UN ARTISTE EN SON TEMPS : EUGÈNE VIOLLET-LE-DUC

Dessiner la cathédrale au XIXe siècle
Du 05 novembre 2024 au 02 mars 2025
Musée d’Orsay
"Alors que s’achève la restauration de Notre-Dame, cet accrochage de dessins se penche sur l’engouement des artistes pour les cathédrales au XIXe siècle.
Ces artistes tracent leur chemin dans le sillon de Victor Hugo et de l’architecte Eugène Viollet-Le-Duc, dont les restaurations convoquent un nouvel imaginaire du Moyen Âge. À travers le prisme du pittoresque ou du sublime, entre autres, un nouveau regard se porte alors sur la majesté de ces édifices, lieux d’histoire, de religion et de mémoire".

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Faire parler les pierres. Sculptures médiévales de Notre-Dame
Du 19 novembre 2024 au 16 mars 2025
Musée de Cluny
"Le musée de Cluny conserve une partie importante du décor médiéval sculpté de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Celles-ci n’avaient pas fait l’objet d’une étude approfondie depuis le début des années 1980. L’exposition "Faire parler les pierres. Sculptures médiévales de Notre-Dame" promet de renouveler la connaissance sur ces collections, en révélant les résultats de l’important programme d’étude et de restauration mené depuis 2022.
Aux œuvres habituellement présentées dans la salle des sculptures de Notre-Dame s’ajoutent dans l’exposition des pièces encore jamais montrées au public. Une sélection de fragments permet d’évoquer les corps disparus des statues colossales de la galerie des rois. Un dossier consacré à la statue d’Adam, chef-d’œuvre de la sculpture gothique, déroule son parcours mouvementé jusqu’à nos jours.
La scénographie restitue la disposition des fragments restaurés du portail Sainte-Anne et des linteaux du portail du Jugement dernier. Les traces de polychromie retrouvées de ces œuvres sont également mises en valeur. ".

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PARIS, CAPITALE DES DES ARTS, DE 1900 À 1950

La mode en modèles. Photographies des années 1920-1930
Du 6 novembre 2024 au 26 janvier 2025
MAD
"L’exposition « La mode en modèles » présentée du 6 novembre 2024 au 26 février 2025, met en lumière une sélection de la collection de dépôts de modèle conservée par le musée. Plus de cent photographies, dessins, films et robes de haute couture permettent de dresser un panorama de la création de mode parisienne des années folles, de 1917 à 1939. Ces clichés, souvent méconnus mais essentiels à la protection juridique des maisons de couture, offrent une vision détaillée des œuvres des grands couturiers, des Sœurs Callot à Jeanne Paquin, de Jeanne Lanvin à Elsa Schiaparelli, en passant par Madeleine Vionnet et Jean Patou. Ils permettent ainsi de suivre l’évolution de l’innovation et de l’esthétique de la mode de cette période emblématique.

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Surréalisme
Du 4 septembre 2024 au 13 janvier 2025
Centre Pompidou
"Associant peintures, dessins, films, photographies et documents littéraires, l’exposition présente les œuvres des artistes emblématiques du mouvement (Salvador Dalí, René Magritte, Giorgio de Chirico, Max Ernst, Joan Miró) mais aussi celles des surréalistes femmes (parmi lesquelles Leonora Carrington, Ithell Colquhoun, Dora Maar).
À la fois chronologique et thématique, le parcours est rythmé par 14 chapitres évoquant les figures littéraires ayant inspiré le mouvement (Lautréamont, Lewis Carroll, Sade...) et les principes poétiques qui structurent son imaginaire (l’artiste-médium, le rêve, la pierre philosophale, la forêt...).
Au cœur de l’exposition, un « tambour » central abritant le manuscrit original du Manifeste, prêt exceptionnel de la Bibliothèque nationale de France. Une projection multimédia accompagne la découverte de ce document unique, éclairant sa genèse et son sens."

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Jacques Prévert, le rêveur d’images
Du 18 octobre 2024 au 16 février 2025
Musée de Montmartre
"L’œuvre de Jacques Prévert (1900-1977) a marqué le 20ème siècle et touché de nombreuses générations. Par son imagination foisonnante et sa créativité débordante, il donne vie à une œuvre unique, pleine de magie et d’humanité.
À l’occasion de la célébration du centenaire du surréalisme et du soixante-dixième anniversaire de l’installation de Prévert en 1955 au 6 bis, Cité Véron – juste au-dessus du Moulin Rouge dans le 18ème arrondissement – le musée de Montmartre met à l’honneur celui qu’on connaît d’abord et surtout comme poète et scénariste, mais dont la création s’étend bien au-delà.
Car Jacques Prévert est un artiste aux multiples facettes. Parolier et auteur de chansons, dramaturge, humaniste engagé, pleinement surréaliste, il a également consacré une part importante de sa vie aux arts visuels : planches de scénarios illustrées, collaborations artistiques avec des peintres, sculpteurs et photographes, collages surréalistes, Éphémérides…"

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Zadkine/Modigliani, une amitié ininterrompue
Du 14 novembre 2024 au 30 mars 2025
Musée Zadkine
"Cette exposition est la première à s’intéresser à une amitié artistique jamais explorée jusqu’alors, celle qui unit le sculpteur Ossip Zadkine au peintre Amedeo Modigliani.
À travers près de 90 œuvres, peintures, dessins, sculptures mais également documents et photographies d’époque, elle propose de suivre les parcours croisés de Modigliani et Zadkine, dans le contexte mouvementé et fécond du Montparnasse des années 1910 à 1920. Bénéficiant de prêts exceptionnels de grandes institutions - le Centre Pompidou, le musée de l’Orangerie, les musées de Milan, Rouen et Dijon - ainsi que de prêteurs privés, le parcours fait se confronter, comme au temps de leurs débuts artistiques, deux artistes majeurs des avant-gardes, et permet de renouer les fils d’une amitié interrompue.
Ossip Zadkine rencontre Amedeo Modigliani en 1913 : les deux artistes, fraîchement débarqués à Paris, rêvent chacun de devenir sculpteurs et partagent alors le « temps des vaches maigres » comme l’écrira Zadkine dans ses souvenirs. Cette amitié, aussi brève que féconde sur le plan artistique, est interrompue par la Première Guerre mondiale. Modigliani abandonne la sculpture pour la peinture, sur le conseil de marchands. Zadkine s’engage comme brancardier en 1915, avant d’être gazé et d’entamer une longue convalescence. Les deux artistes se retrouvent brièvement au sortir de la guerre, avant que leurs voies ne divergent à nouveau. Modigliani connaît un succès croissant avec ses peintures, mais il meurt prématurément à 35 ans, en 1920, tandis que Zadkine entame une longue et fructueuse carrière de sculpteur. Zadkine n’oubliera pas Modigliani et conservera précieusement le portrait fait par son ancien camarade, dont la gloire posthume ne fait que croître, à tel point que « Modi » devient l’une des figures mythiques de l’art moderne".

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Objets en question - Archéologie, ethnologie, avant-garde
Du 11 février 2025 au 22 juin 2025
Musée du Quai Branly
"L’exposition rend compte des croisements entre surréalisme, ethnologie et archéologie pendant la période de l’entre-deux-­guerres en France, autour de la question : que faire des objets ?
Le dialogue fertile qui se met alors en place marque un tournant décisif dans le décloisonnement des disciplines. Il est porté par les revues liées aux avant-gardes, et plus particulièrement Cahiers d’art (1926-1965), Minotaure (1933-1939), et Documents (1929-1930).
Au fil de leurs numéros, ces périodiques défient les cadres académiques. La mise en dialogue de reproductions photogra­phiques d’œuvres antiques, modernes et extra-européennes permet de se soustraire à l’autorité de l’histoire de l’art classique, de provoquer les valeurs établies et de faire naître des nouveaux sens.
Parmi les collaborateurs et intervenants de ces revues, on peut citer Pablo Picasso, Georges Henri et Thérèse Rivière, André Breton, Michel Leiris, Charles Ratton, Joan Miró, Brassaï ou encore Georges Bataille. lis ont tous en commun un intérêt pour l’art d’un passé lointain, l’art non-occidental, mais aussi pour l’art populaire et l’art banal. Leur approche expérimentale donne naissance à une nouvelle perception des objets, des lieux, des époques. Ils remettent ainsi en question le concept même de musée en posant ces simples mais redoutables questions : Qu’est-ce que l’objet, qu’est-ce que l’art ? Qu’est-ce qui fait d’un objet une œuvre d’art ?"

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Paul Poiret, couturier, décorateur et parfumeur
Du 25 juin 2025 au 11 janvier 2026
MAD
"« Paul Poiret, couturier, décorateur et parfumeur » offre une immersion dans son univers créatif, explorant son audace et sa puissance artistique à travers la mode, les arts décoratifs, la parfumerie, la fête, et même la gastronomie, dans le contexte culturel bouillonnant des premières décennies du XXe siècle. En mettant en lumière l’influence durable de son œuvre sur les stylistes contemporains, l’exposition offre une expérience captivante, avec une sélection d’œuvres, de documents et de témoignages."

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Revoir Picasso
Du 12 mars 2024 au 12 mars 2027
Musée Picasso
"Le Musée national Picasso-Paris retrouve sa collection déployée sur trois étages (...) Dix ans après la réouverture du musée, la collection s’installe de manière pérenne dans l’écrin de l’Hôtel Salé.
Fruit d’une histoire hors du commun, la constitution de la collection du Musée national Picasso-Paris a été rendue possible grâce au dispositif de la dation – aujourd’hui c’est la plus importante collection publique d’œuvres de Picasso, les « Picasso de Picasso ». Issue des ateliers de l’artiste, cette collection nous permet de mieux saisir les explorations esthétiques de ce Picasso tour à tour : déconcertant, pluriel, contradictoire, réflexif, gestuel et conceptuel, esthète et engagé, bricoleur et poète. Est-il symboliste, cubiste, classique, surréaliste ou tout simplement figuratif et politique ?
Lieu ouvert et vivant, le musée se saisit des questions de société pour interroger à travers la traversée de son œuvre, celle de sa réception, c’est-à-dire celle du peintre le plus renommé, le plus regardé, mais également le plus discuté."

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FEMME, FÉMINITÉ, FÉMINISME

The Three. Carolyn Carlson Company
22 et 23 octobre 2024
Théâtre des Champs-Élysées
"« Nous ne sommes pas extérieurs à l’Univers ; nous sommes des graines évoluant en cycles et en rythme, comme les changements de saisons qui régissent chaque création. » C’est ainsi que Carolyn Carlson définit sa dernière grande création pour sa compagnie. The Tree est une réflexion poétique sur l’humanité et la nature, au bord du naufrage... Après Eau, Pneuma et Now, elle vient clore le cycle de pièces inspirées par Gaston Bachelard à l’américaine. La vision onirique de Carolyn Carlson et la virtuosité des danseurs font de The Tree une manifestation d’amour puissante et vitale à une nature au bord de l’effondrement, avec l’espoir d’une renaissance à la manière du Phénix qui renaît de ses cendres".

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Didon et Énée par Blanca Li
Du 17 au 31 octobre octobre 2024
La Villette
"À l’occasion de sa nouvelle création, Blanca Li présente une version contemporaine de Didon et Enée d’après l’opéra de Purcell. Inspirée par les thèmes intemporels tels que la relation charnelle ou ses contraintes imposées par la société, elle imagine, pour dix interprètes, une danse légère qui reflète les émotions des personnages et souligne ainsi les non-dits de la musique et du texte".

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Barbara Crane
Du 11 septembre 2024 au 6 janvier 2025
Centre Pompidou
"Réunissant plus de 200 œuvres, cette exposition revient sur les 25 premières années de la carrière de la photographe américaine, Barbara Crane (1928-2019).
Remarquable, son œuvre l’est par la synthèse qu’elle opère entre la tradition de la straight photography américaine et une sensibilité plus expérimentale, héritée des avant-gardes européennes, typique des enseignements de l’école de Chicago. En témoigne notamment une approche de la ville – Chicago en premier lieu – et de ses habitants anonymes, travaillée par les concepts de séquence et série, accidents et discipline, et inlassablement explorée au travers de multiples techniques photographiques poussées à leur perfectionnisme.

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Olga de Amaral
Du 12 octobre 2024 au 16 mars 2025
Fondation Cartier
"La Fondation Cartier pour l’art contemporain présente la première grande rétrospective en Europe d’Olga de Amaral, figure incontournable de la scène artistique colombienne et du Fiber Art. L’exposition rassemble près de 90 œuvres créées entre les années 1960 et aujourd’hui, dont beaucoup n’ont jamais été présentées hors de Colombie. Outre les créations vibrantes à la feuille d’or qui ont fait la notoriété de l’artiste, l’exposition révèle ses toutes premières recherches et expérimentations textiles ainsi que ses pièces monumentales".

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Tarsila do Amaral
Du 09 octobre 2024 au 02 février 2025
Musée du Luxembourg
"Figure centrale du modernisme brésilien, Tarsila do Amaral (1886-1973) est la créatrice d’une œuvre originale et évocatrice, puisant dans les imaginaires indigéniste, populaire et moderne d’un pays en pleine transformation.
À Paris, dans les années 1920, elle met son univers iconographique à l’épreuve du cubisme et du primitivisme, avant d’initier, à São Paulo, le mouvement « anthropophagique », prônant la « dévoration », par les Brésiliens, des cultures étrangères et colonisatrices, comme forme à la fois d’assimilation et de résistance.
Ses paysages aux couleurs vives laissent alors la place à des visions insolites et fascinantes, avant qu’une dimension plus ouvertement politique n’apparaisse dans ses toiles des années 1930. Le gigantisme onirique et la géométrie presque abstraite de ses dernières compositions ne font que confirmer la puissance d’une œuvre ancrée dans son temps et toujours prête à se renouveler.
Venant combler un manque de reconnaissance de l’artiste en Europe et présentant quelques aspects inédits de son œuvre, cette rétrospective nous invite au cœur du Brésil moderne et de ses clivages entre tradition et avant-garde, centres et périphéries, cultures savantes et populaires".

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Myriam Mihindou. Praesentia
Du 17 octobre 2024 au 05 janvier 2025
Palais de Tokyo
"Le Palais de Tokyo confie l’espace de la « grande verrière » à l’artiste Malala Andrialavidrazana. Cette œuvre monumentale sur un mur courbe de près de 60 mètres de longueur permet à l’artiste de réagencer le travail de photomontages numériques qu’elle montre internationalement depuis 2015 pour en faire une proposition inédite, démultipliée à l’échelle de l’architecture. Elle constitue ainsi à la fois une exposition personnelle, sa première dans une institution publique à Paris, et une rétrospective incluant de nouvelles œuvres".

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Malala Andrialavidrazana. Figures
Du 17 octobre 2024 au 05 janvier 2025
Palais de Tokyo
"« Praesentia » (titre polysémique évoquant présence, puissance et protection) propose un dépliage généreux du travail de Myriam Mihindou de ces vingt dernières années, incluant de nouvelles productions. L’exposition s’intéresse particulièrement à la manière dont l’artiste assume des fonctions spirituelles et thérapeutiques mais aussi sociales et politiques de l’art, à travers les gestes, les formes et les matières".

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Harriet Backer. La musique des couleurs
Du 24 septembre 2024 au 12 janvier 2025
Musée d’Orsay
"Méconnue hors des frontières de son pays, la peintre norvégienne Harriet Backer a pourtant été la peintre femme la plus renommée dans son pays à la fin du XIXe siècle. Célèbre pour son usage de coloris riches et lumineux, elle a réalisé une synthèse très personnelle des scènes d’intérieur et de la pratique du plein-air. Elle puisait aussi bien son inspiration dans le courant réaliste que dans les innovations de l’impressionnisme à travers une touche libre et un très grand intérêt porté aux variations de la lumière. Elle est aussi connue pour ses portraits sensibles du monde rural et son intérêt pour les intérieurs d’églises.
À une époque où les femmes n’étaient pas considérées en Norvège comme des citoyennes à part entière, elle s’est hissée à la force du pinceau comme une figure importante de la scène artistique de son temps. Membre du conseil d’administration et du comité d’acquisition de la Galerie nationale de Norvège pendant vingt ans, elle ouvre au début des années 1890 une école de peinture où elle forme des artistes importants de la génération suivante, tel Nikolai Astrup, Halfdan Egedius et Helga Ring Reusch. Elle est soutenue par le collectionneur Rasmus Meyer, également grand mécène d’Edvard Munch".

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Chantal Akerman. Travelling
Du 28 septembre 2024 au 19 janvier 2025
Jeu de Paume
"Chantal Akerman. Travelling retrace le parcours atypique de cette figure emblématique qui ne cesse d’inspirer et fasciner des générations d’artistes et cinéphiles et dont le film Jeanne Dielman, 23 quai du commerce, 1080 Bruxelles est auréolé du titre de « Meilleur film de tous les temps » décerné en 2022 par la revue britannique Sight&Sound.
L’exposition au Jeu de Paume propose un dialogue entre ses films, ses installations et une bio-filmographie contenant des archives inédites. Suivant les étapes de sa carrière, elle est une invitation à parcourir les années et les lieux qu’elle a traversés et filmés, de ses débuts à Bruxelles jusqu’au Mexique en passant par Paris et New York".

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Tina Barney. Family Ties
Du 28 septembre 2024 au 19 janvier 2025
Jeu de Paume
"L’exposition, qui retrace 40 ans de la carrière de l’artiste, est la plus grande rétrospective européenne à lui être consacrée à ce jour.
Née en 1945, Tina Barney entreprend à la fin des années 1970 de photographier ses proches et amis. Fine observatrice des rituels familiaux, elle s’intéresse particulièrement aux relations entre les générations dans le cadre domestique. Ses portraits colorés, souvent de groupe et de grand format, qui semblent à première vue tenir de l’instantané familial, sont pour la plupart soigneusement mis en scène par l’artiste, créant des tableaux composés qui établissent un dialogue avec la peinture classique. D’autres capturent avec spontanéité des moments insaisissables d’interaction entre les sujets. Tina Barney a par ailleurs souvent photographié sur commande : ses portraits de célébrités pour la presse, magazines de mode et marques de luxe témoignent de la même complexité, sensibilité et parfois humour que dans sa pratique artistique.
L’exposition, produite par le Jeu de Paume, dévoile une sélection de 55 tirages à grande échelle mêlant images en couleur et noir et blanc, clichés de ses débuts et productions inédites, œuvres de commande et personnelles, modèles connus telle Julianne Moore ou anonymes et proches de l’artiste".

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Nadia Léger, une femme d’avant-garde
Du 08 novembre 2024 au 23 mars 2025
Musée Maillol
"Nadia Khodossievitch-Léger (1904-1982) a été une figure de l’art du XXe siècle. À travers plus de 150 œuvres, la rétrospective Nadia Léger. Une femme d’avant-garde retrace le parcours largement méconnu de cette femme d’exception, tout à la fois peintre prolifique, éditrice de revue, collaboratrice de son époux Fernand Léger, résistante, bâtisseuse de musées et fervente militante communiste.
L’exposition suit son itinéraire de son village natal biélorusse à Paris, les influences qu’elle a subies et les communautés artistiques qu’elle a côtoyées. Grâce à des dialogues inédits avec les œuvres de Fernand Léger, Pablo Picasso, et des élèves de l’Atelier Léger (Nicolas de Staël, Hans Hartung, Marcelle Cahn…), l’exposition explore l’univers de cette adepte des aventures collectives.
Artiste avant tout, son œuvre picturale n’a cessé d’évoluer au contact des avant-gardes de son temps, en tension constante entre abstraction et figuration. Du cubisme au suprématisme, du suprématisme au réalisme et un retour au suprématisme, sa production témoigne d’une capacité à se réinventer, illustrée par une signature changeant au gré des étapes de sa vie créatrice. ".

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Lai Abril - ON MASS HYSTERIA / UNE HISTOIRE DE LA MISOGYNIE
Du 17 janvier au 18 mai2025
Bal
"Dans On Mass Hysteria, Laia Abril propose une lecture visuelle des différentes interprétations mises en oeuvre pour tenter d’expliquer ce qui a longtemps été qualifié « d’hystérie collective ». Ces phénomènes frappent principalement des communautés d’adolescentes et de femmes étroitement soudées, confrontées à des situations de stress majeur ou d’oppression qui manifestent des symptômes collectifs dépourvus de cause physiologique : évanouissements, tremblements, fous rires inextinguibles, transes".

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Gisèle Halimi, une farouche liberté
Du 17 septembre 2024 au 31 mai 2025
La Scala
"Créé triomphalement à La Scala Paris la saison dernière, ce spectacle bouleversant est un hommage essentiel à la célèbre avocate. Depuis sa création, cette production de La Scala Paris affiche complet ! Interprétée par Ariane Ascaride et Philippine Pierre-Brossolette, elle s’appuie sur le livre d’entretiens entre la célèbre avocate et la journaliste Annick Cojean, Une farouche liberté, et raconte soixante-dix ans de combats, d’engagement au service de la justice et de la cause des femmes menés par cette personnalité d’exception. Elle met en scène tous les visages de la célèbre avocate éprise de liberté : la femme politique rebelle, la jeune fille, la mère, la grand-mère, l’amoureuse…".

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L’extraordinaire destinée de Sarah Bernhardt
À partir du 27 août 2024
Théâtre du Palais-Royal
"La vie de la première star internationale, celle qu’on nomma « la divine », « le monstre sacré », « la voix d’or », « l’impératrice du théâtre », « la scandaleuse ».
Sarah, celle qui dormait dans un cercueil, collectionnait les hommes et les animaux, fit un enfant avec un prince, traversa deux guerres, claqua deux fois la porte de la Comédie Française, alla jouer jusqu’au far West… Tout cela avec extravagance, humour et un engagement sans faille, portée par sa devise, « Quand-même ! »
Dix artistes, 35 personnages : une ode à la liberté, la prise de risque et la détermination".

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Suzanne de Valadon
Du 15 janvier au 26 mai 2025
Centre Pompidou
"Quelque 200 œuvres, dessins et peintures – les deux médiums de prédilection de l’artiste –, réparties en cinq sections thématiques permettent de retracer l’itinéraire singulier de Suzanne Valadon (1865-1938), depuis ses débuts de modèle favorite du tout-Montmartre, jusqu’à sa reconnaissance artistique, intervenue très tôt, par ses pairs et la critique. Audacieuse, ostensiblement moderne, en marge des courants dominants de son époque, Valadon choisit de peindre le réel et de représenter les corps sans artifice ni voyeurisme. Elle est la première femme à peindre en grand format un nu masculin de face."

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Le Paris d’Agnès Varda de-ci, de-là
Du 09 avril 2025 au 24 août 2025
Musée Carnavalet
"L’exposition aborde l’œuvre d’Agnès Varda sous un angle inédit : elle révèle la place primordiale de la cour-atelier de la rue Daguerre, lieu de vie et de création, depuis 1951 jusqu’à 2019 et plus généralement de Paris dans une œuvre libre et foisonnante qui ne cède jamais à la facilité et fait merveilleusement dialoguer documentaire et fiction. »

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Gabriele Münter - Peindre sans détours
Du 4 avril au 24 août 2025
Musée d’Art Moderne de la ville de Paris
"Le Musée d’Art Moderne de Paris présente la première rétrospective en France consacrée à l’artiste allemande Gabriele Münter (1877-1962). Co-fondatrice du cercle munichois du Cavalier Bleu (Blaue Reiter), Gabriele Münter compte parmi les femmes artistes les plus éminentes de l’expressionnisme allemand. Dans un monde artistique dominé par les hommes, elle a su créer une œuvre extrêmement personnelle et diverse qui s’étend sur six décennies.
Si son nom reste souvent associé à celui de Kandinsky qui fut son compagnon durant ses années munichoises (1903-1914), Gabriele Münter n’a jamais cessé de se renouveler, avec une étonnante modernité, maitrisant un grand nombre de techniques et laissant une œuvre foisonnante.
À la suite des rétrospectives très remarquées consacrées à Sonia Delaunay en 2014-2015, Paula Modersohn-Becker en 2016 et Anna-Eva Bergman en 2023, le MAM poursuit ainsi sa politique de présentation de figures féminines majeures de l’Art moderne dont les parcours artistiques sont étroitement liés à la capitale. Le musée invite à découvrir cette pionnière de l’Art moderne, qui débuta sa carrière à Paris, où elle exposa pour la première fois en 1907 au Salon des Indépendants".

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