Actualités culturelles et programmes d’enseignement - Lycée HDA 2023-2024

, par Béatrice Jaffre, Mélie Jouassin

SECONDE

PÉRIODE 1 : DES ORIGINES DES ARTS AU Ve SIÈCLE

  • LE PÉRIGORD AU PALÉOLITHIQUE SUPÉRIEUR, -35 000 À -10 000

Préhistomania
Du 17 novembre 2023 au 20 mai 2024
Musée de l’Homme
"Dans les premières années du XXe siècle, scientifiques, intellectuels, artistes, partent en quête des origines de l’Humanité. Une aventure passionnante qui les amène à découvrir l’univers artistique des premiers Humains.
L’art préhistorique, et plus particulièrement l’art pariétal et rupestre, fascine toute une société. Des peintures issues des grottes du monde entier sont révélées. Elles font irruption dans les plus prestigieux musées d’art moderne et contemporain, notamment grâce aux relevés.
Ces peintures sont des chefs-œuvre à part entière ! Réalisées dans le cadre d’expéditions d’ethnologues et de préhistoriens, elles rendent compte de l’état d’une paroi et d’une figuration à un moment donné. La plupart sont esquissées par des femmes. Ces artistes, souvent oubliées, ont pourtant contribué à faire connaître des œuvres picturales provenant de grottes parfois difficilement accessibles.
Des œuvres que l’exposition vous invite désormais à parcourir. Une centaine de relevés - dont certains font jusqu’à 15 mètres de long - de peintures, de dessins, d’archives et de photographies vous emmènent sur les traces des releveurs et des releveuses. Découvrez les jalons essentiels de la diffusion d’un art mondial qui continue d’irriguer la création artistique, la recherche, et l’imaginaire jusqu’à aujourd’hui".

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  • L’ÉGYPTE DE LA XVIIIE DYNASTIE, DU XVIE AU XIIIE SIÈCLE AV. JC

Ramsès & l’or des pharaons
Jusqu’au 6 septembre 2023
Grande Halle de la Villette
"Ce n’est un secret pour personne, la riche histoire de l’Égypte regorge de souverains remarquables. Un nom en particulier a traversé les siècles comme nul autre… celui de Ramsès le Grand ou Ramsès II. Guerrier à la reconquête des terres perdues de l’empire égyptien, négociateur du plus célèbre traité de paix de l’Antiquité, bâtisseur de l’Égypte pharaonique, ses représentations sont innombrables.
À travers cette exposition exceptionnelle, découvrez des richesses qui figurent parmi les plus précieuses du monde dont le Trésor de Tanis et des histoires passionnantes sur Ramsès, sa vie, son règne et sa postérité. Une collection de chefs-d’œuvre incroyablement préservés sont ainsi présentés : momies d’animaux, statues, sarcophages, masques royaux, somptueux bijoux et amulettes. Des trésors richement ornés d’or et d’argent présents dans les tombes des pharaons, qui témoignent du grand savoir-faire des artistes égyptiens.
L’exposition inaugure aussi une expérience de réalité virtuelle immersive présentant les monuments sans doute les plus impressionnants de Ramsès II : les temples d’Abou Simbel et la tombe de la reine Néfertari.
Un escape Game inclus avec l’exposition est également proposé dans le parc de la Villette".

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PÉRIODE 2 : DU VIe SIÈCLE AU XVIe SIÈCLE

  • BYZANCE : DU IVe AU XIIe SIÈCLE

Aux origines de l’image sacrée
Du 14 juin au 6 novembre 2023
Louvre
"L’exposition Aux origines de l’image sacrée. Icônes du musée national des arts Bohdan et Varvara Khanenko de Kyiv présente cinq des seize œuvres transférées en France : quatre icônes peintes à l’encaustique sur bois des VIe et VIIe siècles provenant du monastère de Sainte-Catherine du Sinaï et une icône constantinopolitaine en micromosaïque de la fin du XIIIe ou du début du XIVe siècle, ornée d’un remarquable encadrement d’orfèvrerie.
La réunion de ces cinq icônes montre tout à la fois l’héritage antique dans lequel la civilisation byzantine trouve ses fondements et le rapport à l’image profondément original qu’elle instaure, et qui caractérise l’expression artistique des Chrétientés en Orient. Elle annonce avec force les enjeux du département des Arts de Byzance et des Chrétientés en Orient récemment créé au sein du musée du Louvre".

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PÉRIODE 3 : DU XVIE AU XIXE SIÈCLE

  • LES CHÂTEAUX ROYAUX FRANÇAIS, DU XVIE AU XVIIIE SIÈCLE

Horace Vernet
Du 14 novembre 2023 au 17 mars 2024
Château de Versailles
"Le château de Versailles consacre en novembre 2023 une grande rétrospective dédiée au peintre Horace Vernet (1789 - 1863). Intimement lié au Versailles de Louis-Philippe, l’artiste exécute pendant plus de treize ans certaines des plus belles toiles des Galeries historiques. Ainsi, Versailles conserve aujourd’hui la plus grande collection d’œuvres du peintre. Plus de quarante ans après la dernière exposition consacrée à Vernet, cette rétrospective d’environ 200 œuvres sera l’occasion de découvrir de nombreux chefs-d’œuvre inédits, accompagnés d’esquisses et de dessins témoignant de la méthode de travail de l’artiste".

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  • L’INDE MOGHOLE, DU XVIe SIÈCLE AU XVIIIe SIÈCLE

Bollywood superstars. Histoire d’un cinéma indien
Du 26 septembre 2023 au 14 janvier 2024
Musée du Quai Branly
"Afin de prolonger la découverte de la culture indienne dans le cadre de l’étude de la Période 3, l’exposition dédiée au cinéma indien permettra d’élargir le point de vue chronologique et de s’attacher à un genre à la croisée des arts (cinéma, danse, chant et musique).
Le parcours :

  • Les racines, pré-cinémas et arts populaires : Découvrez les spectacles de conteurs, de théâtres d’ombres et de lanternes magiques qui ont précédé et coexisté avec le cinéma indien. Manipulez une lanterne magique conçue pour l’exposition et plongez-vous dans les chorégraphies de danses régionales réadaptées par le cinéma.
  • Dieux et princes à l’écran, films mythologiques et historiques : Plongez dans les films qui ont su s’adresser à tous en incarnant des dieux et des héros historiques. Admirez un ensemble exceptionnel de chromolithographies et de peintures originales de Ravi Varma, père du cinéma mythologique.
  • Movies Superstars, les nouveaux dieux de la pellicule : Dans la dernière partie du parcours, vibrez avec les acteurs et actrices adorés du public. Le star system indien, sans équivalent dans le monde, est mis à l’honneur à travers une installation d’écrans géants".

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PÉRIODE 4 : DU XIXe AU XXe SIÈCLE

  • LA VALLÉE DE LA SEINE, 1830-1900

    Paris 1874. L’instant impressionniste
    Du 26 mars 2023 au 14 juillet 2024
    Musée d’Orsay
    "Il y a 150 ans, le 15 avril 1874, ouvrait à Paris la première exposition impressionniste. Un groupe d’artistes de tous horizons, parmi lesquels Monet, Renoir, Degas, Morisot, Pissarro, Sisley ou encore Cézanne, décident de s’affranchir des règles et des parcours établis en organisant une exposition indépendante : l’impressionnisme est né. Pour célébrer cet anniversaire, le musée d’Orsay propose au printemps prochain, avec la National Gallery of Art de Washington, une exposition majeure intitulée "Paris 1874. L’instant impressionniste". En quelque 130 œuvres, celle-ci portera pour la première fois un regard neuf sur cette date-clé, considérée aujourd’hui encore comme marquant le coup d’envoi des avant-gardes.
    Que s’est-il passé exactement en ce printemps 1874 à Paris et quel sens donner aujourd’hui à une exposition devenue mythique ? Que sait-on d’une manifestation dont on ne conserve aucune image et où les impressionnistes étaient minoritaires ? Tel est l’enjeu de l’exposition du musée d’Orsay et de la National Gallery : entrer dans la fabrique d’un mouvement artistique dans le contexte d’un monde en crise et en pleine mutation".

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  • PARIS, 1905-1937

Théophile-Alexandre Steinlen (1859-1923)
Du 13 octobre 2023 au 11 février 2024
Musée de Montmartre
"Le Musée de Montmartre consacre une exposition à Théophile-Alexandre Steinlen (1859-1923), artiste emblématique de Montmartre à la fin du XIXe siècle. Cette exposition présentée du 13 octobre 2023 au 11 février 2024 marque le centenaire de sa disparition. Elle rend hommage à cet artiste inclassable et protéiforme, qui fut dessinateur, graveur, peintre et sculpteur et qui n’appartint qu’à une seule école : celle de la liberté (...) Suivant le fil conducteur de l’art social, le parcours est organisé en trois principaux mouvements : Montmartre et le Chat Noir ; le peuple comme sujet et but de l’art ; enfin, entre peinture d’histoire et nus intimes, le rapport aux genres classiques de l’histoire de l’art, toujours au service d’une vision politique de l’art".

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Giueseppe Verdi. La Traviata
Du 21 janvier au 25 février 2024
Opéra Bastille
"Qui est la Traviata ? Pour le metteur en scène australien Simon Stone, remarqué pour son talent à rafraîchir les classiques, Violetta n’est pas cette demi-mondaine qui vend son corps, comme dans La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils, à l’origine de l’opéra de Verdi. Elle est une star des réseaux sociaux qui monnaye son image et ses conseils numériques à grand renfort de « posts », de « selfies » et de « stories ». Hélas ! Ce monde hyperconnecté n’empêche pas la belle, comme au XIXe siècle, de devoir sacrifier son amour pour Alfredo sur l’autel des conventions sociales. Cette lecture contemporaine s’accorde aux intentions de Verdi qui, tout en composant une musique fiévreuse et virtuose, critique la brutalité d’une société du paraître, machine à broyer les individualités. Surtout quand elles sont des femmes qui aspirent à être libres. « Sempre libera », l’air le plus célèbre de Violetta, n’est-il pas l’étendard de cet opéra ?"

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Le Paris de la modernité (1905-1925)
Du 14 novembre 2023 au 14 avril 2024
Petit Palais
"Après « Paris Romantique (1815-1858) » et « Paris 1900, la Ville spectacle », le Petit Palais consacre le dernier volet de sa trilogie au « Paris de la modernité ».
Tout au long du premier quart du XXe siècle, Paris continue plus que jamais d’attirer les artistes venus du monde entier et constitue le foyer d’un formidable rayonnement culturel. Paris est au cœur de l’innovation et de « ce qui se fait ». L’exposition illustrera comment Paris a réussi une fois de plus à maintenir cette position dans les premières décennies du XXe siècle en dépit de la recomposition de l’échiquier international.
Ambitieuse, inédite et trépidante, cette exposition aborde avec originalité cette période fascinante, en faisant ressortir les ruptures et les géniales avancées tant artistiques que technologiques. Une large place sera faite aux femmes, dont le rôle majeur à cette époque est trop souvent oublié.
À travers la mode, le cinéma, la photographie, la peinture, la sculpture, le dessin, mais aussi la danse, le design, l’architecture et l’industrie incarnant cette modernité à l’œuvre, l’exposition donne ainsi à vivre et voir la folle créativité de ces 1905-1925 ; période où Paris brille d’une aura artistique et culturelle, qui continue aujourd’hui de nous éblouir."

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Dans l’appartement de Léonce Rosenberg. De Chirico, Ernst, Léger, Picabia…
Du 30 janvier 2024 au 19 mai 2024
Musée Picasso
"« Dans l’appartement de Léonce Rosenberg. De Chirico, Ernst, Léger, Picabia… » offrira une plongée inédite au cœur du lieu de vie conçu, entre 1928 et 1929, par le marchand et mécène Léonce Rosenberg, au 75 rue Longchamp à Paris. Associant tableaux d’artistes majeurs de l’Entre-deux-guerres à une sélection de meubles anciens et modernes, son aménagement témoignait d’une conception libre et moderne des arts décoratifs.
"À nouveau réunis pour la première fois dans cette exposition au Musée Picasso-Paris, à partir du 30 janvier 2024, une partie des tableaux et sculptures conçus pour ce lieu hors du commun retrouvent leur cohérence d’ensemble.
Promoteur du cubisme et de la peinture abstraite via sa galerie L’Effort moderne, ouverte en 1918, Léonce Rosenberg collectionne et expose durant l’Entre-deux-guerres la fine fleur de l’avant-garde artistique, associant son nom à ceux de Pablo Picasso, Georges Braque, Fernand Léger, Juan Gris, Auguste Herbin, Henri Laurens, Jean Metzinger, Francis Picabia… En 1929, l’appartement - qu’il aménage en quinze mois dans le XVIe arrondissement de Paris - regroupe une douzaine d’artistes, dont les œuvres s’inscrivent dans le contexte ambivalent de la fin des années 1920, entre survivance du cubisme, retour à une pratique inspirée de la tradition et émergence du surréalisme."

En savoir plus sur l’exposition->https://www.museepicassoparis.fr/fr/dans-lappartement-de-leonce-rosenberg-de-chirico-ernst-leger-picabia]

  • NEW YORK, 1945-1970

West side story
Du 21 octobre au 31 décembre 2023
Théâtre du Châtelet
"Ça chauffe dans le quartier de l’Upper West Side : sur des rythmes endiablés, deux bandes rivales s’affrontent sans merci. Et au milieu de ces combats de rue, nait une histoire d’amour et de passion qui brave les préjugés, jusqu’à sa fin tragique. Laissez-vous emporter par la nouvelle production de West Side Story, l’immortel classique de la comédie musicale revisité au XXIème siècle. Ce spectacle, qui entamera une tournée mondiale fin 2022, devrait conquérir le cœur des spectateurs de tous les continents".

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PÉRIODE 5 : DEPUIS 1960

  • BERLIN DEPUIS 1960

L’opéra de quat’sous
Du 23 septembre au 5 novembre 2023
Comédie française
"« L’opéra de quat’sous » est une des œuvres les plus célèbres de la culture allemande et demeure l’une des plus jouées Outre-Rhin.
Écrite et composée par Bertolt Brecht et Kurt Weill en 1928 comme une revue grinçante, destinée à être interprétée par des comédiennes et des comédiens, elle connaît dès sa création un immense succès. Au cœur des bas-fonds londoniens, où les personnages appartiennent tous, peu ou prou, au monde du crime, le bandit Macheath s’échine à dissimuler ses conquêtes amoureuses aux nombreuses femmes qu’il courtise. Dans cette parodie d’opéra où les chansons sont le moteur de l’action, les personnages singent le mode de vie bourgeois du public pour mieux dénoncer la période de confusion morale qu’il traverse, et qui n’est pas sans rappeler la nôtre.
Cette nouvelle production est aussi celle des premières fois. Première collaboration entre la Comédie-Française et le Festival d’Aix-en-Provence, où le spectacle sera créé le 4 juillet avant d’être présenté Salle Richelieu. Première mise en scène de Thomas Ostermeier pour l’opéra avec cette pièce musicale mythique qui lui permet de retrouver la Troupe pour une troisième création. Nouvelle traduction française – la dernière datant d’un demi-siècle – commandée pour l’occasion à Alexandre Pateau. Enfin, une chanson inédite, initialement prévue pour la version française mais jamais créée, sera à découvrir sous la baguette de Maxime Pascal qui renoue ici avec la tradition d’origine de l’œuvre d’un orchestre composé de multi-instrumentistes. « Pour façonner l’environnement esthétique, dit Thomas Ostermeier, nous avons lorgné du côté de ce qui se faisait de plus intéressant et de plus novateur à partir des années 1917-1918 sur les scènes de théâtre russes, avec Meyerhold ou Maïakovski, le constructivisme, les créations de Lissitzky », une esthétique du collage résonnant avec cette œuvre polymorphe.
L’opéra de quat’sous, d’après The Beggar’s Opera de John Gay, créé le 31 août 1928 au Schiffbauerdammtheater de Berlin".

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  • DAKAR

Léopold Sédar Senghor et les arts
Jusqu’au 19 novembre 2023
Musée du Quai Branly
"Portrait de l’écrivain, poète et homme d’État Léopold Sédar Senghor (1909-2001), à travers sa politique culturelle au lendemain de l’indépendance du Sénégal.
Senghor et les arts. Réinventer l’universel met en perspective les réflexions et réalisations dans le domaine culturel de l’intellectuel et homme d’État sénégalais, président du Sénégal de 1960 à 1980, Léopold Sédar Senghor (1909-2001). Pionnier de la Négritude, mouvement politique et littéraire initié avec Aimé Césaire, Léon-Gontran Damas, Suzanne Césaire, Jane et Paulette Nardal, Senghor a défendu l’idée d’une civilisation de l’universel, façonnée par le « rendez-vous du donner et du recevoir ». Sous cette métaphore de l’échange, du « métissage culturel », il manifeste l’espoir d’unir les traditions et d’engager « le dialogue des cultures ». En réinventant et en désoccidentalisant la notion d’universel, il affirme le rôle de l’Afrique dans l’écriture de son histoire.
L’exposition revient sur la politique et la diplomatie culturelle sénégalaise au lendemain de l’indépendance, ses réalisations majeures dans le domaine des arts plastiques et arts vivants, mais aussi ses limites. La pensée de Senghor n’a pas laissé indifférentes les générations nées au lendemain des indépendances ; elle a été largement discutée, critiquée et commentée au fil des relectures successives".

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PREMIÈRE ENSEIGNEMENT OPTIONNEL : L’ART DU PORTRAIT EN FRANCE, XIXe-XXIe SIÈCLES

Corps à corps-Histoire(s) de la photographie
Du 6 septembre 2023 au 25 mars 2024
Centre Georges Pompidou
"Rassemblant plus de 350 photographies et documents, réalisés par quelque 120 photographes, l’exposition « Corps à corps » offre un regard inédit sur les représentations photographiques du genre humain, aux 20e et 21e siècles. Elle fait dialoguer deux collections photographiques : celle, publique, du Musée national d’art moderne, et celle, privée, du collectionneur Marin Karmitz".

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Napoléon vu par Abel Gance
4 et 5 juillet 2024
Seine musicale
"L’épopée napoléonienne d’Abel Gance sera enfin dévoilée, après 16 ans de travail, dans sa version inédite, intégrale et définitive de 7 heures, en 2 parties les 4 et 5 juillet prochains à la Seine Musicale.
Pour cette première mondiale, les formations musicales de Radio France interpréteront la nouvelle partition du film créée, à cette occasion, à partir du répertoire classique.
Un ciné-concert symphonique exceptionnel à la hauteur de ce monument du cinéma, sorti en 1927".

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TERMINALE ENSEIGNEMENT OPTIONNEL : MUSÉE, MUSÉES

Le monde comme il va
Du 20 mars au 27 septembre 2024
Bourse du commerce
"Au printemps 2024, un ensemble d’œuvres iconiques de la Collection Pinault se déploie à tous les niveaux de la Bourse de Commerce, telle une spirale au sein de laquelle les images s’engendrent, se répondent, se télescopent et mettent en lumière la passion, et l’engagement, de François Pinault pour l’art contemporain.
Réunissant des œuvres réalisées principalement entre les années 1980 et aujourd’hui, l’exposition révèle la conscience aiguë du présent chez les artistes. « Le monde comme il va » nous renvoie aux turbulences et soubresauts de l’actualité. Partout, les repères stables et les références chancellent et se dérobent. Le titre est emprunté à un conte philosophique de Voltaire dans lequel un envoyé céleste part observer le comportement d’hommes dont les puissances divines ne savent plus s’ils méritent d’exister ou s’il faut les anéantir pour recommencer une meilleure civilisation. Confronté aux paradoxes humains et à l’hésitation, le narrateur décide finalement de laisser aller « le monde comme il va », confiant aux hommes la reprise en main de leur destinée. Les œuvres de la Collection Pinault choisies pour cet accrochage deviennent les témoins de ce moment d’incertitude, mais elles sont aussi autant de forces qui entraînent le visiteur dans l’élan de cette sphère qui continue à tourner, bon gré mal gré, et dans les mouvements de laquelle nous écrivons collectivement l’histoire."

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PREMIÈRE SPÉCIALITÉ

THÈME I : LES MATIÈRES, LES TECHNIQUES ET LES FORMES

Graver la lumière. L’estampe en 100 chefs-d’œuvre
Du 5 juillet au 17 septembre 2023
Musée Marmottan Monet
"En accueillant cette exposition consacrée à l’histoire de l’estampe et à ses techniques, le musée Marmottan Monet ouvre ses portes à l’un des moyens de communication qui fut, dès le XVe siècle, l’un des plus populaires jusqu’au jour où l’industrie du journal et la photographie sont venus le supplanter. Mais l’art du graveur est aussi l’un des arts les plus riches en inventions subtiles et en surprises. Pouvoir interpréter les prestiges de la lumière, en exprimer tous les secrets, tel fut l’effort conduit par les graveurs de toujours afin de parvenir à en traduire les nuances à l’aide du seul couple noir-et-blanc. À la fin du XIXe leurs réflexions sur le rendu de la lumière font ainsi écho aux approches de certains peintres impressionnistes pour signifier son passage rapide et vibrionnant dans leur peinture. Or des artistes comme Redon, Degas ou Monet, notamment, ne furent pas insensibles aux nouveaux procédés de restitution par le cuivre ou la pierre des effets lumineux. Une section particulière de l’exposition est consacrée à l’héliogravure, ce procédé d’impression qui a offert aux photographes de la fin du XIXe siècle la possibilité de graver la lumière – au moment même où l’impressionnisme s’attache à la peindre, et clôt le parcours".

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Frank Horvat, Paris, le monde, la mode
Du 16 juin au 16 septembre 2023
Jeu de Paume
"Le Jeu de Paume présente la plus grande exposition consacrée au photographe Frank Horvat depuis son décès le 21 octobre 2020. À travers 170 tirages et 70 documents d’archive, Frank Horvat. Paris, le monde, la mode se concentre sur les quinze premières années d’une carrière exceptionnelle.
Entre 1950 et 1965, Horvat affirme une personnalité hors norme d’auteur-reporter et de photographe de mode. L’exposition apporte une vision renouvelée sur l’œuvre de cet acteur majeur de la photographie française et européenne".

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Le noir et la matière : Monochromes coréens
Du 25 juillet au 24 septembre 2023
Musée Cernuschi
"L’art coréen contemporain est aujourd’hui surtout connu en Europe grâce à la vogue du dansaekhwa, art abstrait qui prend son essor dans les années 1970. Si ce mouvement, dont le nom signifie "peinture monochrome", est loin de recouvrir la diversité des expressions artistiques en Corée, il est devenu le symbole d’une propension à l’épure et au goût de la matière effectivement répandue chez nombre de peintres coréens. Cette tendance est même devenue un trait identitaire reconnaissable chez de multiples artistes expatriés en France, parmi lesquels Yoon Hee, Lee Bae, Lee Jin Woo et Yoo Hye Sook.
Ceux-ci présentent en plus la caractéristique d’avoir opté pour le noir et blanc, qui introduit entre le motif et le fond un rapport similaire à celui observable dans la calligraphie. Malgré les bouleversements en Corée de la culture visuelle et des rapports à la culture classique, cette discipline, emblématique d’une certaine tradition, continue à irriguer les imaginaires des artistes".

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Harry Gruyaert - La part des choses
Du 15 juin au 24 septembre 2023
Le BAL
"Du 15 juin au 24 septembre 2023, LE BAL présentera l’œuvre du photographe belge Harry Gruyaert, pionnier de la photographie couleur en Europe, qui s’inscrit dans la lignée des grands coloristes américains des années 1970.
Guidé par son attention extrême à la lumière et aux couleurs, Harry Gruyaert développe depuis plus de 40 ans une approche sensible et picturale, loin des enjeux du document chers aux grandes figures de Magnum Photos qu’il rejoint dès 1982.
L’exposition au BAL présentera pour la première fois une large sélection de tirages d’époque Cibachrome, dessinant un parcours inédit dans l’œuvre de cette grande figure de la photographie contemporaine".

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Baeskan : Maître céramiste
Du 25 juillet au 1er octobre 2023
Musée Cernuschi
"Il s’agit de la première présentation en France des œuvres de Baeksan, dont le statut en Corée est équivalent à celui d’un "trésor national vivant". Descendant d’une longue lignée de céramistes ancrée dans l’époque du Joseon (1392-1910), Baeksan, par son travail exigeant, a été désigné officiellement comme appartenant au Patrimoine immatériel national par le ministère de la culture de Corée du Sud. Cet honneur exceptionnel reconnaît l’excellence des œuvres de Baeksan, tout en attribuant à son savoir-faire une dimension patrimoniale : Baeksan produit en effet ses œuvres en utilisant les techniques les plus traditionnelles, du tour actionné au pied à la cuisson dans un four à bois".

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Ron Mueck
Du 8 juin au 5 novembre 2023
Fondation Cartier pour l’art contemporain
"La Fondation Cartier pour l’art contemporain invite le sculpteur australien Ron Mueck à exposer un ensemble d’œuvres jamais montrées en France aux côtés d’œuvres emblématiques de sa carrière. Les publics découvriront son installation monumentale Mass (2017), présentée pour la toute première fois hors d’Australie, ainsi qu’une sculpture de grande dimension conçue pour l’occasion (...) Par son échelle et sa facture, l’installation monumentale Mass marque un nouveau jalon dans la carrière de Ron Mueck. Cette œuvre commandée par la National Gallery of Victoria (Melbourne, Australie) en 2017, est la plus grande qu’il ait jamais réalisée. Composée de cent gigantesques crânes humains, Mass est reconfigurée par l’artiste en fonction de l’espace pour chaque présentation. Elle offre une expérience physique et psychique fascinante qui nous amène à contempler les notions fondamentales de l’existence humaine".

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Compagnie Pernette. La mémoire de l’eau
11 et 12 novembre 2023
Les Gémeaux. Scène nationale de Sceaux
"Avec La Mémoire de l’eau, Nathalie Pernette nous entraîne dans un voyage onirique à la rencontre des mondes aquatiques. Sombre et limpide, calme ou furieuse, maternelle ou mortelle, l’eau est un réservoir d’images poétiques, de souvenirs enfouis et d’histoires partagées. Elle prend ici la forme d’une invitation à la danse, dans une rêverie chorégraphique majestueuse. Présentée en piscine et créée pour quatre danseuses, la pièce cultive la beauté d’une noyade romantique. Tour à tour sirènes, monstres marins, ondines, nixes ou nymphes secrètes, les interprètes nous plongent dans un monde de liberté, d’insouciance et de sensualité. Pour la compagnie Pernette, cette songerie perpétue une tradition d’expérimentation et de rencontre entre les disciplines et les espaces de création. Un moment unique".

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S. Kennedy / M. Selg / P. Glass. Einstein on the Beach. Avec la Philharmonie et le Festival d’Automne
Du 23 au 26 novembre 2023
La Villette
"La metteuse en scène Susanne Kennedy et le plasticien Markus Selg s’attaquent au monumental « anti-opéra » Einstein on the Beach, revisité en un étourdissant maelström visuel. Une recréation psychédélique, portée par des interprètes de haut vol.
Quarante-sept ans après sa création, Einstein on the Beach prend une forme inédite. À la mise en scène au cordeau imaginée par Robert Wilson pour épouser les motifs musicaux répétitifs de Philip Glass répond aujourd’hui le foisonnement d’une explosion de couleurs et de mouvements. Des projections vidéo marquent le passage du temps sur un paysage post-apocalyptique ensablé. Les interprètes y pratiquent des cérémonials étranges et des danses chamaniques. Le public peut également s’y aventurer, tandis que les narrateurs sillonnent volontiers la salle. C’est l’une des touches personnelles et audacieuses de cette relecture imaginée par Susanne Kennedy, qui a également pris des libertés avec le texte originel, retranchant ici, ajoutant là. La partition de Philip Glass n’en brille que plus puissamment, portée par l’ensemble vocal Basler Madrigalisten et l’Ensemble Phoenix Basel, dirigés par André de Ridder. Une occasion rare de (re)découvrir un chef-d’œuvre du XXe siècle".

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Le Japon en couleurs, photographies du XIXe siècle
Du 8 novembre au 31 décembre 2023
MAD
"Le musée des Arts décoratifs conserve près de 700 photographies rehaussées de couleurs et appartenant à la vogue des Yokohama Shashin, produites au Japon du début des années 1860 jusqu’au tournant du XXe siècle. Paysages, monuments, scènes quotidiennes ou théâtralisées et portraits véhiculent une vision stéréotypée du pays du Soleil Levant. Chaque photographie étant mise en couleur manuellement, une même image peut se décliner en termes de gamme chromatique et de motifs, offrant ainsi une subtile et stratégique diversité (...) À la fois objets de collection, d’inspiration et de connaissance, ces photographies données par Raymond Koechlin en 1903, par Hugues Krafft en 1914 et par Gustave Schlumberger en 1929, seront pour beaucoup d’entre elles montrées pour la première fois et feront l’objet d’une publication aux éditions Volonté d’art".

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Voyage dans le cristal
Du 26 septembre 2023 au 14 janvier 2024
Musée de Cluny
"L’exposition réunira des chefs-d’œuvre artistiques depuis la Préhistoire à l’art contemporain. Ils illustreront la fascination suscitée par la transparence du quartz dans toute les civilisations, et singulièrement au Moyen Âge. La narration, chronologique et thématique, suggérera des univers oniriques et fantastiques soulignant les multiples aspects du pouvoir esthétique, scientifique et spirituel du cristal de roche. Le commissariat sera assuré par Isabelle Bardiès-Fronty et Stéphane Pennec.
L’exposition "Voyage dans le cristal" est organisée par le musée de Cluny - musée national du Moyen Âge en coproduction avec la Réunion des musées nationaux - Grand Palais. Elle bénéficie de la participation exceptionnelle du musée du Louvre et du soutien de l’École des Arts Joailliers".

Communiqué de presse de l’exposition

Yves Saint Laurent - Formes. Décors et œuvres de Claudia Wieser
Du 9 juin 2023 au 14 janvier 2024
Musée Yves Saint Laurent Paris
"Avec l’exposition YVES SAINT LAURENT – FORMES, la modernité du couturier Yves Saint Laurent trouve un nouvel écho. Par une mise en espace, l’artiste Claudia Wieser dialogue avec les pièces textiles et les arts graphiques issues des collections du Musée (...)
Coloriste, il imagine des compositions abstraites, entre épure et exubérance, nés de l’assemblage de surfaces planes aux teintes vibrantes. Transposant la matière picturale en matière textile, il équilibre ainsi couleur, forme, surface et ligne.
Illusionniste, il oppose le noir au blanc pour créer, par jeux d’optique, du mouvement dans le vêtement. Par l’utilisation de l’aplat ou du simple tracé, la forme prévaut sur la couleur.
Le couturier se veut enfin ludique et joue avec les géométries, assemblant des prismes colorés comme autant de fragments aux cloisonnements audacieux.
Courbes ou angles droits, sphères ou lignes brisées, cette ronde de formes est mise en scène par l’artiste allemande Claudia Wieser qui porte une attention toute particulière à la couleur et à la forme. Influencée par l’œuvre de Vassily Kandinsky et de Paul Klee, intuitive et spirituelle, l’artiste explore les constructions géométriques d’inspiration moderniste. Reconnue pour ses installations immersives et contemplatives, Wieser propose ici une expérience totale. Pour le projet YVES SAINT LAURENT – FORMES, elle présente un ensemble de pièces, dont certaines inédites".

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Dossier de presse de l’exposition

Victor Burgin. Ça !
Du 10 octobre 2023 au 28 janvier 2024
Jeu de Paume
"Le Jeu de Paume consacre une exposition à Victor Burgin, artiste, écrivain, professeur d’université et théoricien de l’image, la première de cette importance à lui être consacrée en France
Il s’est fait connaître à la fin des années 1960 par ses contributions aux premières expositions muséales à la naissance de l’art conceptuel comme l’illustre l’exposition « Quand les attitudes deviennent forme » organisée en 1969 à la Kunsthalle de Berne. Son travail s’attache à explorer les relations entre les images fixes, les images en mouvement et les mots, le plus souvent dans leurs fonctions narratives et sémiologiques.
L’exposition du Jeu de Paume présente une sélection d’œuvres de 1970 à aujourd’hui, depuis ses réalisations mêlant textes et images photographiques jusqu’à sa production actuelle de vidéos réalisées par la modélisation numérique 3D. Les œuvres sont présentées de manière à confronter les différentes périodes de son travail faisant ressortir toute la quintessence de ses préoccupations artistiques et l’évolution de son approche.
« …Mon travail fait appel à une “logique du rêve” plutôt qu’au sens commun. Il n’est pas destiné à être consommé… il doit être produit dans le processus actif de regarder, lire, comparer, interpréter »".

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Ohad Naharin. Sahed21
Du 7 février au 2 mars 2024
Opéra Garnier
"Traversant la scène dans sa largeur, les danseurs, un par un puis ensemble, déploient le langage corporel fascinant d’Ohad Naharin dans un décor épuré. Du gris initial abstrait à l’évocation d’une plage de sable, le décor monochrome change de couleur au fil de 21 études de mouvement. En hébreu, « sadeh » signifie « champ », au sens de champ d’étude ou champ d’action. Par petites touches, un fil narratif accompagne les spectateurs à travers un labyrinthe de gestes virtuoses. Élastiques, véloces et imprévisibles, les mouvements de Sadeh21 suscitent des images fortes et émouvantes. Dans cette pièce créée en 2011, qui entre au répertoire du Ballet de l’Opéra national de Paris, Ohad Naharin continue d’explorer son langage corporel, le Gaga. Il met en scène des épisodes magnétiques et surprenants au cours desquels les corps s’entrechoquent avant de partager ensemble une ronde sur fond de musique planante".

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Antony Gormley. Critical mass
Du 17 octobre au 3 mars 2024
Musée Rodin Paris
"Intitulée Critical Mass, l’exposition se déploie dans tous les espaces du musée, jardin, salle d’exposition temporaire, galerie des marbres, collections permanentes. Des œuvres significatives du parcours de l’artiste dialoguent avec celles d’Auguste Rodin, invitant les visiteurs à s’interroger sur les deux sculpteurs et leur volonté commune d’utiliser le rôle du corps en tant que sujet de la sculpture mais aussi comme objet et outil de questionnement.
Critical Mass II (1995) est l’installation principale de l’exposition. Composée de soixante sculptures de taille humaine, l’installation occupe la salle d’exposition temporaire et le jardin. Dans cette œuvre majeure, Gormley identifie douze positions fondamentales du corps humain, celles-ci ont été moulées cinq fois, puis placées dans différentes positions, recherchant des effets contradictoires et parfois absurdes. Dans le jardin du musée, rampant, accroupi, à genoux, debout, Critical Mass se déploie en une ligne de douze corps se dirigeant vers La Porte de l’Enfer de Rodin. Dans la salle d’exposition, on assiste à un empilement de corps comme s’ils avaient été jetés à terre. D’autres corps sont appuyés au mur ou suspendus. L’œuvre souligne la matérialité de la sculpture et celle du corps, selon les changements de position, de contexte, et de la prise de risques".

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Communiqué de presse

Mode et sport, d’un podium à l’autre
Du 20 septembre au 7 avril 2024
MAD
"À travers une sélection de vêtements, accessoires, photographies, peintures, affiches, vidéos... « Mode et sport, d’un podium à l’autre » montre comment deux univers, a priori éloignés, participent des mêmes enjeux autour du corps. Des encombrantes robes de tennis du XIXe siècle à l’iconique polo Lacoste, en passant par le maillot jaune du Tour de France, l’exposition retrace une histoire du vêtement de sport de l’Antiquité à nos jours, marquée par des tenues et accessoires emblématiques de certaines disciplines telles que le tennis, le patinage, le football, ou encore le skate-board. Au fil des salles, le visiteur comprend comment le terrain sportif a gagné la ville avec le sportswear depuis les années 1920 : le vêtement s’est détaché d’un usage exclusivement sportif pour intégrer le vestiaire quotidien et citadin. L’exposition met également en lumière les couturiers pionniers en la matière durant l’entre-deux-guerres : Gabrielle Chanel, Jeanne Lanvin, Jean Patou, Elsa Schiaparelli... dont les créations ont su traduire les nouvelles exigences du vêtement sans pour autant négliger l’élégance propre à la haute couture. Enfin, elle rappelle comment, dans la mode contemporaine, le sport est devenu omniprésent : logos et baskets envahissent les campagnes de publicité et défilés, les collaborations entre sport et couture se multiplient, tandis que les grands champions s’affichent en égéries des marques de luxe".

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Mark Rotko
Du 18 octobre 2023 au 2 avril 2024
Fondation Louis Vuitton
"Première rétrospective en France consacrée à Mark Rothko (1903-1970) depuis celle du musée d’Art moderne de la Ville de Paris en 1999, l’exposition présentée à la Fondation à partir du 18 octobre 2023 réunit quelque 115 œuvres provenant des plus grandes collections institutionnelles et privées internationales, notamment de la National Gallery of Art de Washington, de la Tate Gallery de Londres et de la famille de l’artiste.
Se déployant dans la totalité des espaces de la Fondation, selon un parcours chronologique, elle retrace l’ensemble de la carrière de l’artiste depuis ses premières peintures figuratives jusqu’à l’abstraction qui définit aujourd’hui son œuvre".

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Iris van Herpen. Sculpting the Senses
Du 29 novembre 2023 au 28 avril 2024
MAD
"Le musée des Arts décoratifs rend hommage à la créatrice de mode néerlandaise Iris van Herpen, aujourd’hui reconnue comme l’une des figures les plus avant-gardistes de sa génération. Conçue comme une véritable exploration immersive et sensorielle dans l’univers de la créatrice, cette rétrospective, fusionnant mode, art contemporain, design et science, s’articule autour de huit thématiques qui recensent l’essence même de son travail (...) Du micro au macro, l’exposition interroge la place du corps dans l’espace, son rapport au vêtement et à son environnement, son avenir dans un monde en pleine mutation. L’exposition réunit une centaine de robes d’Iris van Herpen qui dialoguent avec une sélection d’œuvres d’art contemporain, installations, vidéos, photographies et œuvres issues de l’histoire naturelle. Une évocation de son atelier à Amsterdam et un espace dédié à ses défilés complètent le parcours qui est intégralement accompagné d’une œuvre sonore réalisée par l’artiste Salvador Breed".

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Compagnie Käfig. Mourad Merzouki. Zéphyr
Du mercredi 12 au dimanche 30 juin 2024
13e art Théâtre
"Après le triomphe de Pixel en 2021 et 2022 au 13eme Art, Mourad Merzouki nous revient pour une série exceptionnelle avec un nouveau projet en relevant le défi d’un corps à corps avec le vent dans une époustouflante odyssée créée à l’occasion de la mythique course du Vendée Globe.
Dans une scénographie époustouflante, Mourad Merzouki embarque ses danseurs vers un océan d’imaginaires.
Entouré de ses fidèles collaborateurs à la musique, à la lumière et un décor mouvant, le chorégraphe sculpte le vent pour exalter la danse dans un jeu avec les forces indomptables de la nature.
À l’épreuve des souffles, tempêtes et marées, les corps de ses 10 danseurs virtuoses transcendent le mouvement pour donner forme à l’invisible et vie à la matière dans une aventure collective entre Orient et Occident, où souffle un doux vent de légèreté : le Zéphyr.
Ne manquez sous aucun prétexte ce nouvel opus de Mourad Merzouki, qui participera en tant que chorégraphe, à la Cérémonie d’ouverture des JO Paris 2024".

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Robert Ryman. Le regard en acte
Du 06 mars au 01 juillet 2024
L’Orangerie
"Le musée de l’Orangerie consacre une exposition à l’artiste américain Robert Ryman (1930-2019). Intitulée « Robert Ryman. Le regard en acte », cette première présentation d’ampleur dédiée au peintre depuis 1981 sur le sol français confirme, cinq ans après sa disparition, l’importance historique de cet artiste. Trop souvent assimilée au courant minimaliste américain, avec lequel elle dialogue le plus souvent sur les cimaises des musées, la démarche singulière de Ryman demande aujourd’hui à être regardée pour elle-même et par elle-même.
Le musée de l’Orangerie, qui abrite le chef d’œuvre ultime de Claude Monet, les Nymphéas, se révèle le lieu parfaitement adéquat pour cette relecture. Ryman, qui refusait la notion d’influence ou l’idée d’exposer en dialogue avec un autre artiste, s’inscrit pourtant dans l’histoire de la peinture, en interrogeant chacun des aspects et des fondements. Comme Monet avant lui, il concentre ses recherches, de façon presque obsessionnelle, sur les spécificités propres à son medium, interrogeant les notions de surface, de limite de l’œuvre, d’espace dans lequel elle s’intègre, de lumière avec laquelle elle joue, et de durée dans laquelle elle se déploie."

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Paolo Reversi
Du 16 mars 2024 au 14 juillet 2024
Palais Galliera
"L’exposition Paolo Roversi au Palais Galliera dévoile 50 ans de photographies, et révèle comment l’artiste s’est emparé de la mode pour créer une œuvre unique. Il s’agit de la première monographie consacrée au photographe à Paris.
D’origine italienne, Paolo Roversi s’installe à Paris en 1973. Depuis, il travaille pour des magazines prestigieux (Vogue italien et français, Égoïste, Luncheon…). Sa carrière est marquée par sa collaboration avec les plus grands créateurs de mode, notamment Yohji Yamamoto, Romeo Gigli, Rei Kawakubo pour Comme des Garçons.
Dès ses années d’apprentissage, le choix du studio, de la chambre grand format et du Polaroid, définissent la manière de travailler et l’esthétique du photographe qui s’adapte au numérique avec succès. Sa signature est reconnaissable entre toutes : tonalités douces et sépia des noir et blanc à la lumière du jour, densité et profondeur des couleurs à la lumière de la lampe torche. Au fil des années, Paolo Roversi cherche, invente son propre langage photographique, accueillant les hasards et les accidents comme des opportunités de se renouveler."

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Hey ! La céramique
Du 20 septembre 2023 au 14 août 2024
Halle Saint Pierre
La prochaine exposition de ce lieu dédié à l’art brut, en plein cœur de Montmartre, s’intéressera à la céramique avec les créateurs issus de la revue Hey !

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Yves Saint Laurent - Transparences
Du 9 février 2024 au 25 août 2024
Musée Yves Saint Laurent Paris
"Le Musée Yves Saint Laurent Paris présente, du 9 février au 25 août 2024, Yves Saint Laurent : Transparences, le pouvoir des matières, deuxième chapitre d’un récit entamé l’été dernier à la Cité de la dentelle et de la mode de Calais.
Pour ce second volet le musée parisien a invité la curatrice Anne Dressen, en tant que conseillère artistique, à porter son regard sur la transparence comme expression artistique privilégiée d’Yves Saint Laurent. La scénographie est conçue par l’architecte Pauline Marchetti dont le travail interroge les dimensions sensibles de l’espace.
La transparence, lorsqu’elle est portée, est rarement intégrale : elle est, en théorie, incompatible avec la fonction même du vêtement, censé revêtir le corps, le dissimuler ou le protéger. Attiré par cette contradiction, et par la puissance suggestive de la transparence, Yves Saint Laurent s’empare, dès les années 1960, des matières comme la mousseline, la dentelle, ou le tulle. Telle un leitmotiv, la transparence revient régulièrement, pendant ses quarante années de création, parfois associée à des broderies ou des tissus opaques. Avec audace, il réconcilie les antagonismes et permet aux femmes d’affirmer leur corps non sans fierté et insolence.
« Les transparences, je les connais depuis longtemps. L’important, avec elles, c’est de garder le mystère…. Je pense avoir fait le maximum pour l’émancipation des femmes. J’ai créé des vêtements qui entrent tout à fait à leur aise dans le XXIe siècle » [1]
S’appuyant sur le pouvoir des matières, cette nouvelle exposition entend explorer la mode et le regard d’Yves Saint Laurent dans toute leur complexité : au plus près de leurs liens au corps et à la nudité revisitée.

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Metal
Du 4 avril au 29 septembre 2024
Philharmonie de Paris
"Saturations, distorsions, voix d’outre-tombe, iconographies choquantes : le metal est subversif, dans le discours comme dans la forme. Depuis sa genèse, il y a près de cinquante ans, le genre résiste à toute institutionnalisation, mais le nombre de ses adeptes ne faiblit pas. Après l’électro et le hip-hop, la Philharmonie explore ce nouveau territoire, ses codes et la richesse de ses mythes. À rebours des caricatures auxquelles le metal est souvent réduit, l’exposition dresse, pour la première fois en France, un tableau documenté de ce mouvement, où dialoguent musique, culture populaire, vision anthropologique et arts contemporains".

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THÈME II : L’ARTISTE

Degas en noir et blanc
Du 31 mai 23 septembre 2023
BNF
"Cette exposition propose une approche inédite de l’œuvre d’Edgar Degas à travers son intérêt constant pour le noir et blanc, qu’il exprime par l’estampe et la photographie mais aussi par le dessin et la peinture. Animé par une insatiable curiosité technique, l’artiste a construit un œuvre en noir et blanc qui n’a pas d’équivalent en son temps et lui assure une place singulière parmi les artistes impressionnistes".

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Chéri Samba
À partir du 17 octobre 2023
Musée Maillol
"Chéri Samba – né en 1956 au Congo – est sans conteste le peintre africain le plus célèbre de sa génération. Ambassadeur de la « peinture populaire » de Kinshasa, il a largement contribué à faire connaître ce mouvement informel avec ses peintures figuratives aux couleurs franches qui interpellent, dénoncent, caricaturent et provoquent, le plus souvent avec humour, dans un style qui est tout sauf naïf.
Cette exposition au Musée Maillol est la première rétrospective de l’œuvre du peintre, couvrant 40 ans de création. Elle présente avec plus de 50 tableaux un parcours à travers plusieurs thématiques « sambaïennes » : l’autoportrait comme élément central de sa peinture, le Congo et l’Afrique, géopolitique et environnement, l’histoire de l’art et enfin la femme, thème avec lequel apparaît dans le musée un dialogue inédit avec l’œuvre de Maillol".

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Ballet Prejlocaj
Retrouvez les différents spectacles de la compagnie d’Angelin Prejlocaj pour la saison 2023-2024

Opéra Royal du Château de Versailles

Théâtre des Champs Élysées

La Villette

Théâtre Jean Vilar, Suresnes

Louis Janmot, le poème de l’âme
Du 12 septembre 2023 au 07 janvier 2024
Musée d’Orsay
"Commencé à Rome en 1835 et poursuivi jusqu’en 1881, Le Poème de l’âme est le grand œuvre de l’artiste lyonnais Louis Janmot (1814-1892), à la fois pictural et littéraire. Il illustre en 34 compositions accompagnées d’un long poème le parcours initiatique d’une âme sur la Terre. Formé de deux cycles respectivement composés de 18 peintures et de 16 grands dessins, il fut qualifié par Henri Focillon, directeur du musée des Beaux-Arts de Lyon de 1913 à 1924, « d’ensemble le plus remarquable, le plus cohérent et le plus étrange du spiritualisme romantique ».
Janmot, peintre de l’âme, est un artiste très singulier dans son temps, mais son œuvre fait écho à celle de plusieurs autres artistes tels que William Blake, Philipp Otto Runge ou Francisco de Goya avant lui, ses contemporains les Préraphaélites, ou encore, plus tard, les symbolistes, en particulier Odilon Redon qui a été en contact avec lui. L’exposition replace Le Poème de l’âme et son auteur à la croisée de références, d’influences et de courants aussi bien littéraires, religieux et philosophiques qu’artistiques."

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Nicolas de Staël
Du 15 septembre 2023 au 21 janvier 2024
Musée d’Art Moderne de la ville de Paris
"Le Musée d’Art Moderne de Paris consacre une grande rétrospective à Nicolas de Staël (1914-1955), figure incontournable de la scène artistique française d’après-guerre. Vingt ans après celle organisée par le Centre Pompidou en 2003, l’exposition propose un nouveau regard sur le travail de l’artiste, en tirant parti d’expositions thématiques plus récentes ayant mis en lumière certains aspects méconnus de sa carrière (Antibes en 2014, Le Havre en 2014, Aix-en-Provence en 2018) (...)
Organisée de manière chronologique, l’exposition retrace les évolutions successives de l’artiste, depuis ses premiers pas figuratifs et ses toiles sombres et matiérées des années 1940, jusqu’à ses tableaux peints à la veille de sa mort prématurée en 1955. Si l’essentiel de son travail tient en une douzaine d’années, Staël ne cesse de se renouveler et d’explorer de nouvelles voies : son « inévitable besoin de tout casser quand la machine semble tourner trop rond » le conduit à produire une œuvre remarquablement riche et complexe, « sans esthétique a priori ». Insensible aux modes comme aux querelles de son temps, son travail bouleverse délibérément la distinction entre abstraction et figuration, et apparaît comme la poursuite, menée dans l’urgence, d’un art toujours plus dense et concis : « c’est si triste sans tableaux la vie que je fonce tant que je peux », écrivait-il. La rétrospective permet de suivre pas à pas cette quête picturale d’une rare intensité, en commençant par ses voyages de jeunesse et ses premières années parisiennes, puis en évoquant son installation dans le Vaucluse, son fameux voyage en Sicile en 1953, et enfin ses derniers mois à Antibes, dans un atelier face à la mer".

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Picasso. Dessiner à l’infini
Du 8 octobre 2023 au 15 janvier 2024
Centre Georges Pompidou
"À l’occasion des cinquante ans de la mort de Pablo Picasso (1881-1973), le Centre Pompidou en collaboration avec le Musée national Picasso–Paris met en lumière la part la plus foisonnante de sa création : le dessin, lieu d’une invention toujours renouvelée, depuis ses études de jeunesse jusqu’aux œuvres ultimes. Près de mille œuvres – carnets, dessins et gravures – sont réunies, chefs-d’œuvre reconnus comme dessins présentés pour la première fois, et offrent à lire une sorte de journal intime tenu compulsivement".

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Van Gogh à Auvers-sur-Oise. Les derniers mois
Du 3 octobre 2023 au 4 février 2024
Musée d’Orsay
"Présentée au musée d’Orsay à l’automne 2023, cette exposition sera la première consacrée aux œuvres produites par Vincent van Gogh (1853-1890) durant les deux derniers mois de sa vie, à Auvers-sur-Oise, près de Paris. L’exposition constitue l’aboutissement d’années de recherches sur cette phase cruciale de la vie de l’artiste, et permettra au public de l’apprécier enfin à sa juste dimension.
Arrivé à Auvers-sur-Oise le 20 mai 1890, Vincent van Gogh y décède le 29 juillet à la suite d’une tentative de suicide. Bien que le peintre n’ait passé qu’un peu plus de deux mois à Auvers, cette période voit un renouveau artistique, avec un style et un développement propres, marqués par la tension psychique née de la nouvelle situation mais aussi par la création de quelques-uns de ses plus grands chefs-d’œuvre.
Durement éprouvé par les différentes crises subies à Arles puis dans l’asile de Saint-Rémy, Van Gogh se rapproche de Paris et de son frère Théo pour trouver un nouvel élan créatif. Le choix d’Auvers tient à la présence du Dr Gachet, médecin spécialisé dans le traitement de la mélancolie, et par ailleurs ami des impressionnistes, collectionneur et peintre amateur. Van Gogh s’installe au centre du village, dans l’auberge Ravoux, et explore tous les aspects du nouveau monde qui s’offre à lui, tout en luttant contre des inquiétudes multiples liées à ses crises, sa santé, ses relations avec son frère, sa place dans le monde de l’art."

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Chagall à l’œuvre. Dessins, céramiques et sculptures 1945-1970
Du 4 octobre 2023 au 26 février 2024
Centre Georges Pompidou
"L’exposition réunit un ensemble d’œuvres entrées en collection en 2022 grâce à la générosité de Bella et Meret Meyer. Cent-vingt-sept dessins, cinq céramiques et sept sculptures de Marc Chagall (1887-1985), autour de trois thématiques : les dessins préparatoires aux costumes et rideaux de scène du ballet « l’Oiseau de feu » d’Igor Stravinsky, les esquisses et maquettes pour la décoration du plafond de l’Opéra commandée à l’artiste en 1962, ainsi qu’un ensemble de céramiques, collages et sculptures réalisés des années 1950 à l’aube des années 1970.
Représentatives de l’activité de Marc Chagall après la Seconde Guerre mondiale, ces œuvres de la maturité témoignent de son investissement dans de nombreux projets de commande et de la diversification de sa pratique. Elles permettent également d’entrer dans l’intimité de son atelier en donnant à voir le développement d’un projet entier".

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Joann Sfar. La vie dessinée
Du 12 octobre 2023 au 12 mai 2024
Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
"Le musée d’art et d’histoire du Judaïsme présente la première rétrospective en France consacrée à Joann Sfar. Avec près de 250 planches et dessins, pour la plupart jamais montrés, mais aussi des carnets, des photographies et des films, l’exposition retrace le parcours d’un artiste exceptionnel dont la créativité se déploie depuis plus de trente ans dans la bande dessinée, le cinéma et la littérature.
À travers les réalisations les plus emblématiques de Joann Sfar, l’exposition met en évidence la cohérence de son œuvre : des innombrables carnets personnels à ceux de Klezmer, des récits pour l’enfance (avec une salle dévolue aux jeunes visiteurs) aux planches érotiques sur le peintre Pascin. Avec le Chat du Rabbin en son centre, l’exposition est celle d’un artiste qui a mis une voix juive, culturelle plus que religieuse, au cœur de tous ses récits, puisant dans l’histoire du judaïsme nombre de ses sources d’inspiration et alertant ses lecteurs sur la montée de l’antisémitisme".

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Paul Andreu, l’architecture est un art
Du 15 février au 2 juin 2024
Cité de l’architecture et du patrimoine
"La Cité consacre à l’architecte et ingénieur Paul Andreu (1938-2018) une première rétrospective à l’occasion de la donation de ses 69 carnets de croquis et de ses archives.
Paul Andreu est une des figures majeures de la scène architecturale internationale de la seconde moitié du XXe siècle. Il entre en 1963 dans l’entreprise Aéroports de Paris et se voit confier, à l’âge de 29 ans, la conception de la nouvelle aérogare 1 de Paris-Nord, futur Roissy-Charles-de-Gaulle (1967-1974), érigée en emblème de la modernité à l’époque.
Les notions de seuil, de passage, et d’envol sont ancrées dans l’œuvre de l’architecte. À l’opposé du monument ou du signe, son architecture est, à travers ses recherches sur l’espace et le temps, les ombres et la lumière, les matériaux et les mythes architecturaux, conçue comme un mouvement, un élan ascensionnel.
De Roissy à Pékin, les projets de Paul Andreu sont d’abord des traversées qui mobilisent des principes fondamentaux : la terre et le ciel, le carré et le cercle, l’Occident et l’Orient. Des aéroports, au musée maritime d’Osaka en passant par l’opéra de Pékin, Paul Andreu a su donner une expression architecturale à l’envol, qu’il soit réel ou poétique.
Déployée à travers un parcours thématique, l’exposition, présentant 280 œuvres originales, vise à restituer la contribution fondamentale de Paul Andreu apportée à la conception des aéroports autant que sa production en Asie, où il fut l’un des rares Français à s’imposer dès la décennie 1980."

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Brancusi
Du 27 mars au 1er juillet 20234
Centre Georges Pompidou
"Hommage au père de la sculpture moderne, Constantin Brancusi (né en 1876 en Roumanie, installé à Paris de 1904 à sa mort en 1957), cette exposition de grande ampleur réunit près de deux cents sculptures, ainsi que des photographies, dessins, films, archives. Au cœur de cet ensemble est reconstitué l’atelier de l’artiste, conçu de son vivant comme un lieu de vie, un lieu de création et un lieu de contemplation de ses œuvres."

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Hannah Villiger
Du 3 avril au 29 juillet 2024
Centre Georges Pompidou
"Diplômée en sculpture à l’École des arts appliqués de Lucerne en 1974, Hannah Villiger (disparue en 1997) fait de la photographie, à partir du début des années 1980, son médium de prédilection. Armée d’un 35 mm, puis d’un Polaroid, elle donne à voir de manière fragmentaire son corps, dans tous ses états. Agrandies et présentées dans des ensembles dynamiques, ses photographies révèlent les propriétés intrinsèques d’un corps, matériau anonymisé, modelé par l’enregistrement mécanique.

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Hervé Di Rosa
Du 28 février au 26 août 2024
Centre Georges Pompidou
"Héritier d’une histoire allant de Dada au mouvement punk, en passant par Jean Dubuffet et CoBrA, l’artiste français Hervé Di Rosa (né en 1959 à Sète) n’a eu de cesse de remettre en question la légitimité des hiérarchies artistiques et de l’absolutisme du « grand art ». Acteur essentiel de la Figuration libre des années 1980, il est également un collectionneur passionné. Une partie de sa collection des « arts modestes » est présentée en permanence au Musée international des arts modestes (Miam) créé en 2000 à Sète par Hervé Di Rosa et Bernard Belluc.
Grâce à l’important don fait par l’artiste en 2013 et à quelques prêts de pièces récentes notamment, l’exposition offre, en une trentaine d’œuvres, un aperçu éloquent du parcours de l’artiste.

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THÈME III : LES LIEUX DE L’ART (MUSÉES, INSTITUTIONS, ÉVÉNEMENTS)
THÈME V : LA VALEUR ÉCONOMIQUE DE L’ART : LE MARCHÉ, L’ÉCONOMIE, LEURS LIEUX ET LEURS ACTEURS

Amedeo Modigliani. Un peintre et son marchand
Du 20 septembre 2023 au 15 janvier 2024
Musée de l’Orangerie
"Près d’un siècle après la rencontre entre les deux hommes en 1914, cette exposition se propose de revenir sur l’un des moments emblématiques de la vie d’Amedeo Modigliani, celui où Paul Guillaume devient son marchand. Elle s’attachera à explorer la manière dont les liens entre les deux personnages peuvent éclairer la carrière de l’artiste.
À son arrivée à Paris en 1906, Modigliani, artiste juif d’origine italienne, est peintre. Sa rencontre avec Constantin Brancusi, sculpteur d’origine roumaine, en 1909, agit pour lui comme une révélation : il s’initie à la sculpture et s’y consacre presque exclusivement jusqu’en 1914. Sa rupture avec cette pratique est aussi soudaine que totale : de 1914 à sa mort en 1920, il renoue avec la peinture et produit alors de nombreux tableaux consacrés principalement à la seule figure humaine. C’est cette pratique de la peinture qui est au cœur de la relation entre l’artiste et le marchand. Paul Guillaume l’encourage, lui loue un atelier à Montmartre, fait connaître ses toiles dans les cercles artistiques et littéraires parisiens. Il achète, vend et collectionne ses œuvres (...)
L’exposition évoquera ainsi, à travers le choix d’œuvres emblématiques, les différentes caractéristiques de ce corpus tout en explorant les liens du peintre et de son marchand dans le contexte artistique et littéraire parisien des années 1910 ainsi que le rôle de Paul Guillaume dans la diffusion de l’œuvre de Modigliani sur le marché de l’art à la fois en France et aux États-Unis dans les années 1920".

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Gertrude Stein et Pablo Picasso
Du 13 septembre 2023 au 28 janvier 2024
Musée du Luxembourg
"À l’occasion de la célébration du 50e anniversaire de la mort de Picasso, le Musée du Luxembourg propose une grande exposition sur l’histoire d’une amitié hors norme, entre deux icônes du XXe siècle, Pablo Picasso et Gertrude Stein.
Gertrude Stein (1874-1946), une immigrée juive américaine, à la fois écrivaine, poète et esthète, s’installe à Paris dès 1903 peu après l’arrivée de Picasso, alors jeune artiste. Leur position d’étrangers et leur marginalité fondent leur appartenance à la bohème parisienne et leur liberté artistique. Leur amitié s’est cristallisée autour de leur travail respectif, fondateur du cubisme et des avant-gardes picturales et littéraires du XXe siècle. Leur postérité est immense.
En examinant leur complicité et leur inventivité, l’exposition du Musée du Luxembourg traversera un siècle d’art, de poésie, de musique et de théâtre à travers de grandes figures telles que Henri Matisse, Juan Gris, Marcel Duchamp, Jasper Johns, Andy Warhol, Bruce Nauman, Carl Andre, Joseph Kosuth, Hanne Darboven, Glenn Ligon, John Cage, Bob Wilson ou encore Philip Glass. ".

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THÈME VI : LA CIRCULATION DES ŒUVRES ET LES ÉCHANGES ARTISTIQUES

Philippe Decouflé / Compagnie DCA. Stéréo
Du 4 au 22 octobre 2023
La Villette
"L’énergie du rock en Stéréo, injectée par Philippe Decouflé dans une nouvelle création détonante. Guitare, basse, batterie : une décharge électrique qui traverse les corps de sept jeunes interprètes.
C’est une forme hybride entre concert et spectacle qu’a imaginée le chorégraphe Philippe Decouflé avec Stéréo. En fond de scène, un trio rock – guitare, basse et batterie – déroule une setlist de rêve, qui réunit les Beatles, T. Rex, les Beach Boys et une belle grappe de compositions originales. Devant lui, gagnés par cette énergie à jamais juvénile, les sept danseurs et danseuses déploient des trésors d’inventivité pour suivre le rythme, au fil d’une écriture qui s’inspire autant du punk que du cinéma et du cirque. Épaulé par une équipe en or (aux costumes notamment, avec une garde-robe spectaculaire) et fidèle à son style généreux et kaléidoscopique, Philippe Decouflé multiplie les trouvailles visuelles et ludiques. C’est tout un imaginaire collectif qui est ici revisité et revitalisé avec une fougue jubilatoire. Une parfaite traduction physique de la musique, avec le plaisir pour seul guide".

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Giacomo Puccini. Turandot
Du 6 au 9 novembre 2023
Opéra Bastille
"À Pékin, une princesse renommée pour sa beauté soumet ses prétendants à trois énigmes. Le prince qui saura les résoudre obtiendra sa main et le trône. Hélas ! Jusqu’à présent, tous ont échoué et ont subi la sentence implacable : la mort. Le jeune Calaf réussira-t-il ? Inspiré par une fable de Carlo Gozzi puisant lui-même à plusieurs sources dont les Mille et une nuits, l’ultime opéra de Puccini renoue avec une atmosphère orientale, déjà présente dans Madame Butterfly. Mais en 1924, année où le compositeur meurt en laissant sa partition inachevée, son écriture a gagné en modernité, sans rien perdre de son invention mélodique, comme en témoigne le célèbre air « Nessun dorma ». Les références à l’Asie ne pouvaient que séduire Robert Wilson dont l’esthétique emprunte au théâtre nô. Sa mise en scène épurée, traversée de touches de commedia dell’arte offre des images saisissantes et hypnotiques".

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Jules Massenet. Cendrillon
Du 25 octobre au 16 novembre 2023
Opéra Bastille
"Inspirée par le conte de Perrault, la Cendrillon de Jules Massenet s’en éloigne allègrement : point de citrouille ni de carrosse, encore moins de pantoufle à essayer. À quoi bon puisque Cendrillon et le Prince charmant se reconnaissent immédiatement ? Ne vivent-ils pas la même solitude malgré leurs différences de positions sociales ? En choisissant pour ces deux rôles des voix féminines, Massenet souligne leur parenté d’âme dans une partition séduisante qui mélange les styles à dessein. Mariame Clément aborde l’œuvre avec finesse. Machine à produire des princesses, crinolines rose bonbon, salle de bal grandiose mais aussi liquette et baskets : la metteuse en scène joue avec les clichés et la Belle Époque – celle de la création de la partition –, lançant des clins d’œil à la Fée électricité et au cinéma de Méliès. Une façon de mieux réfléchir au mythe et aux conventions sociales… tout en gardant son âme d’enfant".

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Rio-Buenos Aires 1909
Jusqu’au 19 novembre 2023
Musée Albert Khan
"Des avenues de Buenos Aires au quartier balnéaire de Rio de Janeiro, l’exposition retrace le voyage d’affaires entrepris par Albert Kahn en Argentine et au Brésil d’août à octobre 1909 et entraîne le visiteur dans un périple sensible, celui du passage à la couleur, avec les premières autochromes répertoriées du Brésil. Véritable archive visuelle, le fonds du voyage en Amérique du Sud est le témoin d’une modernisation urbaine en devenir.
Parcours de visite
Le fonds du voyage en Amérique du Sud, longtemps peu connu, est constitué de 600 photographies stéréoscopiques monochromes, 61 plaques autochromes et 3 minutes de film. Le parcours de visite suit la chronologie du voyage et débute à bord du paquebot König Friedrich August. Après cette introduction maritime, les visiteurs découvriront, dans une déambulation visuelle et sonore, d’étonnants portraits de villes d’Amérique du Sud à rebours des clichés exotiques, ainsi que les premières autochromes de la baie de Rio, qui marquent l’apparition de la couleur. Enfin, l’exposition dévoile le travail d’enquête mené par lemusée autour de ce fonds inédit, juste avant le voyage retour jusqu’aux côtes espagnoles.
Dans une ambiance colorée et musicale, laissez-vous guider au cœur des collections sud-américaines du musée départemental Albert-Kahn.
Dans des cabines réparties sur l’ensemble du parcours, le visiteur peut, seul ou en duo, prendre le temps de découvrir les histoires contenues dans une image, se fondre dans l’ambiance grâce aux bruitages et de commentaires sonores historiques ou empruntant à la fiction.

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Rachid Ouramdane / Ballet de l’Opéra d’Alger. Tenir le temps
Du 17 au 18 novembre 2023
Théâtre de Chaillot
"À partir de sa rencontre avec le Ballet de l’Opéra d’Alger, Rachid Ouramdane reprend cette pièce maîtresse de son répertoire pour 16 interprètes. Le sentiment d’urgence qui saisit les danseurs, engagés dans un fol engrenage de gestes qui semble les dépasser, dépeint une fresque où chacun tente de préserver un minimum de contrôle sur un environnement qui les submerge".

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Lucinda Childs & Robert Wilson. Relative Calm
Du 30 novembre au 3 décembre 2023
La Villette
"Retrouvailles au sommet pour deux légendes : le metteur en scène Robert Wilson et la chorégraphe Lucinda Childs réinventent Relative Calm. Une œuvre fascinante, qui gagne en ampleur et en exubérance, plus de quarante ans après sa création.
En 1976, l’opéra Einstein on the Beach donnait le coup d’envoi d’une des collaborations les plus fructueuses du XXe siècle. Lucinda Childs y est récitante et danseuse tandis que Robert Wilson tire les ficelles d’une mise en scène hypnotique. Cinq ans plus tard, les deux icônes de la nouvelle scène américaine créent ensemble Relative Calm, ballet conçu sur une musique de Jon Gibson. Ce n’est pas tant une reprise qu’une réactivation du souvenir de cette pièce que les deux flamboyants octogénaires proposent aujourd’hui. Répétition et variation en sont toujours le moteur, mais les lumières, les décors et la structure sont neufs. Soit un ballet en trois actes, dansés aux rythmes de Jon Gibson, Igor Stravinsky et John Adams, par les interprètes de la compagnie MP3 Dance Project. Entre chaque acte, Lucinda Childs en personne lit des extraits du journal de Nijinsky. Jeux de (dé)synchronisation, motifs répétitifs, déplacements au cordeau et création vidéo portent la signature des deux légendes".

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Béjart Ballet Lausanne
Du 4 au 7 janvier 2024
Opéra Garnier
"Plus de dix ans après sa dernière tournée à l’Opéra, le Béjart Ballet Lausanne revient cette saison pour une quatrième invitation. Fondé en 1987 et dirigé depuis 2007 par Gil Roman, la Compagnie continue aujourd’hui de faire vivre l’œuvre de Maurice Béjart tout en demeurant un espace de création. Au cœur de son répertoire se trouve l’œuvre de Béjart lui-même avec ses chefs-d’œuvre emblématiques et d’autres pièces du chorégraphe que Gil Roman fait découvrir ou redécouvrir au public, perpétuant ce que Maurice Béjart a toujours voulu : ouvrir le monde de la danse au public le plus large".

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Héla Fattoumi / Éric Lamoureux TOUT-MOUN
Du 10 au 12 janvier 2024
Théâtre de Chaillot
"Avec dix danseurs et un saxophoniste sur scène, les chorégraphes Héla Fattoumi et Éric Lamoureux imaginent une scénographie vidéo surprenante dans laquelle les interprètes disparaissent et réapparaissent dans un virevoltant ballet. TOUT-MOUN, qui signifie en créole « chacun et tout le monde », a pour point de départ les écrits d’Édouard Glissant autour de la « créolisation : totalité réalisée du monde-terre »".

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Salim Mzé Hamadi Moissi. Chiromani
Du 12 au 15 janvier 2024
Amphithéâtre Olivier Messiaen - Opéra Bastille
"Chiromani, du nom du tissu traditionnel porté par les femmes comoriennes, est un hommage dansé à leurs identités. Héritières des cultures africaines bantoues et musulmanes du XVIe siècle, elles connaissent de nombreux métissages depuis la colonisation française du XIXe siècle à la globalisation actuelle. Salim Mzé Hamadi Moissi s’amuse des contradictions nées de ces diverses influences et crée un langage chorégraphique hybride entre les danses qui rythment la vie des Comores et le hip hop".

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Christian Hecq et Valérie Lesort. 20 000 lieues sous les mers
27 et 28 février 2024
Théâtre jean Vilar, Suresnes
"Le mystérieux capitaine Nemo, l’étrange navire Nautilus, la magie des fonds marins : l’inventivité du roman de Jules Verne a inspiré un spectacle pour acteurs et marionnettes à la poésie envoûtante.
Les metteurs en scène Christian Hecq et Valérie Lesort nous embarquent à bord du Nautilus, fameux vaisseau commandé par le capitaine Nemo. Héros insaisissable et mystérieux, il est un misanthrope mélancolique autant qu’un humaniste, savant fou et écologiste visionnaire. L’expérience scientifique, ici mise en scène, fait cohabiter les hommes et les fonds marins, les acteurs et les poissons. Chaque interprète devient manipulateur de marionnettes et naît ainsi un monde marin fascinant. Sous nos yeux, le mouvement de l’eau prend vie et l’ambiance étrange du sous-marin devient un huis clos théâtral. Alors, les images se déploient avec magie transformant la scène en véritables tableaux scintillants".

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Rudolf Noureev. Don Quichotte
Du 21 mars au 24 avril 2024
Opéra Bastille
"Inspiré de la chorégraphie de Marius Petipa, Don Quichotte de Rudolf Noureev est une véritable fête de la danse aux accents espagnols. Les solistes et le Corps de Ballet sont emportés dans des ensembles et pas de deux au son d’une musique enlevée. Écrit au XVIIe siècle, le roman de Cervantès raconte les aventures de Don Quichotte, un idéaliste qui vit dans les livres et qui décide un jour de cavaler à travers l’Espagne aux côtés du naïf Sancho Pança. Dans le ballet de Noureev, ils rencontrent Kitri et Basilio. Ces deux amants emploient toutes les ruses – du spectacle de guignol au faux suicide – pour se retrouver malgré la résistance du père de Kitri. C’est finalement Don Quichotte qui amène l’heureux dénouement après avoir lutté contre les moulins à vent et croisé la route de Cupidon, Dulcinée et la Reine des dryades. Les costumes et les décors chatoyants subliment une œuvre vive et réjouissante".

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Dorothée Munyaneza/ Compagnie Kadidi. Umuko
15 mai 2024
Théâtre de Chaillot
"“Umuko”, c’est un arbre aux fleurs vermeilles, gardien des histoires et guérisseur. Avec cinq jeunes artistes rwandais, danseurs, poète, musiciens, Dorothée célèbre la créativité, l’audace et la liberté de cette nouvelle génération qui porte la mémoire tout en rêvant le futur".

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Boston Ballet
Du 27 au 30 mai 2024
Théâtre des Champs-Élysées
"La venue du Boston Ballet avec trois pièces emblématiques de son répertoire signées Jorma Elo, William Forsythe et Jiří Kylián.
Depuis presque 60 ans, cette compagnie de la côte Est des Etats-Unis a inscrit à son répertoire autant les « classiques » (Petipa, Noureev, Balanchine, John Cranko…) que quelques-uns des grands noms de la danse contemporaine (William Forsythe, Jiří Kylián, Wayne McGregor, Mark Morris, Christopher Wheeldon, Jorma Elo…). C’est dire le haut degré de technicité de cette compagnie et de ses danseurs à appréhender une telle diversité en matière de répertoire, digne des plus grands Ballets de par le monde. Le Boston Ballet est depuis 2002 sous la direction artistique du danseur finlandais Mikko Nissinen dont la carrière s’est faite autant en Europe qu’aux Etats-Unis. Il y entretient cette veine artistique ambitieuse qui s’illustre par le programme proposé ce soir avec la pièce Bach Cello Suites de Jorma Elo, parfaitement en osmose avec la dimension intimiste du chef-d’œuvre du cantor de Leipzig, suivie par Blake Works III de l’immense Forsythe et le mythique Bella figura de Jiří Kylián. Flirtant du rêve à la réalité, du visible à l’invisible, Bella Figura (1995) est une suite de duos, trios et quatuors baroques, d’une suprême harmonie et beauté, construite sur des musiques des XVIIe et XVIIIe siècles. Quand la danse interroge l’ambiguïté esthétique de la représentation théâtrale et musicale".

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Benjamin Millepied & Nico Muhly / L.A. Dance Project. Avec la Philharmonie de Paris
Du 29 au 31 mars 2024
La Villette
"Retrouvailles au sommet entre le chorégraphe Benjamin Millepied et le compositeur Nico Muhly. Complices de longue date, les deux artistes travaillent à une création inédite.
C’est une association au long cours, dont on sait déjà qu’elle marquera l’histoire des arts de ce début de siècle, entre deux créateurs liés par l’amitié et une même vision, ouverte et transversale. Depuis vingt ans, le New-yorkais Nico Muhly déploie ses talents de compositeur et arrangeur dans le vaste champ des musiques post-minimalistes, avec des opéras, des ballets, des pièces pour orchestre, ensemble de chambre ou chœur. Il est également familier des collaborations avec la frange la plus ambitieuse de la scène pop (Sufjan Stevens, Björk, Anohni). Après un parcours étincelant de danseur au sein du New York City Ballet, Benjamin Millepied fonde L.A. Dance Project en 2011, compagnie avec laquelle il a depuis créé un grand nombre de pièces, saluées dans le monde entier. Le chorégraphe y tisse un dialogue entre le classicisme du ballet et les audaces de la danse contemporaine. Depuis leur rencontre en 2006, les deux artistes ont souvent travaillé ensemble, notamment pour les ballets Triade (2008) et Clear, Loud, Bright, Forward (2015) à l’Opéra National de Paris. Très attendue, leur nouvelle création est l’un des événements de la saison".

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Abd Al Malik / Blanca Li / David Grimal. Notre sacre. Avec la Philharmonie de Paris
Du 12 au 13 avril 2024
La Villette
"La chorégraphe Blanca Li, le rappeur Abd Al Malik et le violoniste David Grimal conjuguent leurs talents pour célébrer l’esprit du Sacre du printemps. Relecture contemporaine et inclusive, Notre sacre est un hymne au renouveau.
Pierre de touche de la modernité au XXe siècle, Le Sacre du printemps a connu mille et une relectures depuis sa création en 1913 par Vaslav Nijinski et Igor Stravinski. Sans cesse réinventée, la pièce a gardé sa puissance, défiant toujours les codes et les idées reçues. Fidèles à cet esprit, Blanca Li, Abd al Malik et David Grimal conjuguent danse, musique et poésie pour en proposer une réinterprétation audacieuse. Sur scène, trois éléments distincts. D’abord, une troupe de danseuses et danseurs, âgés de 18 à 25 ans et originaires de quartiers populaires et zones rurales. Ensuite, les musiciennes et musiciens de l’ensemble Les Dissonances, emmenés par David Grimal. Et enfin, le rappeur Abd Al Malik et des poèmes inédits, lus au son de la musique électronique imaginée par le beatmaker Bilal autour d’échantillons des chants folkloriques qui ont inspiré Stravinski. Autant de corps mis en mouvement par la chorégraphe Blanca Li, pour un spectacle pensé comme un symbole du vivre-ensemble".

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Batsheva Dance Company / Ohad Naharin. ANAFAZA 2023
Du 6 au 15 juin 2024
La Villette
"Le chorégraphe israélien Ohad Naharin revisite l’une de ses pièces les plus célèbres, trente ans après sa création. Inépuisable terrain de jeu, Anafaza 2023 est une vibrante incarnation de la danse comme révolte face aux illusions.
Sur scène, plus d’une vingtaine de danseuses et danseurs, mais aussi trois musiciens (dont Ohad Naharin lui-même), conjuguent leurs énergies pour réinventer Anaphase, pièce emblématique du chorégraphe israélien. C’est en 1993, à l’occasion du trentième anniversaire de la Batsheva Dance Company, qu’Ohad Naharin imagine ces « petites sculptures dans un grand espace ». Sur les rythmes hypnotisants des compositions de Iannis Xenakis, Arvo Pärt ou Aaron Copland, Anafaza se déploie en trois tableaux. Chacun cible une illusion à combattre : la beauté, le pouvoir, l’amour. Du tournoiement collectif au duo le plus suggestif, la pièce est un condensé du langage forgé par Ohad Naharin pour sa compagnie, le Gaga. Flexibilité des torses et des membres, explosions et chutes soudaines, le style a fait ses preuves. Anafaza en a été un incroyable véhicule, réunissant plus de 300 000 spectateurs au fil des décennies. C’est à une réinvention de ce classique que nous invite la nouvelle génération d’interprètes de la Batsheva Dance Company".

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TERMINALE SPÉCIALITÉ

LE VOYAGE DES ARTISTES EN ITALIE, XVIIE-XIXE SIÈCLES

Naples à Paris. Le Louvre invite le Musée de Capodimonte
Du 7 juin 2023 au 8 janvier 2024
Louvre
"Réaffirmant l’importance des collaborations entre les institutions muséales européennes, le musée du Louvre a noué pour l’année 2023 un partenariat d’une envergure inédite avec le musée de Capodimonte.
Le musée de Capodimonte
Ancienne résidence de chasse des souverains Bourbon, le palais (la Reggia en italien) abrite aujourd’hui l’un des plus grands musées d’Italie et l’une des plus importantes pinacothèques d’Europe, tant par le nombre que par la qualité exceptionnelle des œuvres conservées. Capodimonte est l’un des seuls musées de la péninsule dont les collections permettent de présenter l’ensemble des écoles de la peinture italienne. Il abrite également le deuxième cabinet de dessins d’Italie après celui des Offices ainsi qu’un ensemble remarquable de porcelaines.
L’exposition au cœur des collections

  • Salon Carré, Grande Galerie et salle Rosa (Aile Denon, 1er étage)
  • Salle de la Chapelle (Aile Sully, 1er étage)
  • Salle de l’Horloge (Aile Sully, 2e étage)"

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UN ARTISTE EN SON TEMPS : EUGÈNE VIOLLET-LE-DUC

Notre-Dame de Paris. Des bâtisseurs aux restaurateurs.
Du 15 février 2023 au 29 avril 2024
Cité de l’architecture & du Patrimoine, Paris
"Fruit d’une coproduction entre l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, maître d’ouvrage du chantier, et la Cité de l’architecture et du patrimoine, cette exposition offre un lien privilégié avec l’édifice pour le moment inaccessible au public. Elle permet de découvrir le savoir-faire des compagnons et artisans d’art qui œuvrent à rendre la cathédrale au culte et à la visite en 2024. Elle est enfin l’occasion de mettre en lumière les permanences et les évolutions des techniques utilisées sur des chantiers patrimoniaux".

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FEMME, FÉMINITÉ, FÉMINISME

Surréalisme au féminin
Du 31 mars au 10 septembre 2023
Musée de Montmartre
Mouvement provocateur et dynamique, le Surréalisme déclenche un renouvellement esthétique et éthique. Les hommes ne sont pas les seuls à avoir rendu vivant ce courant et ses transgressions : de nombreuses femmes en furent des actrices majeures. L’exposition les révèle et explore leur travail.
« L’affranchissement que ces femmes manifestent dans leurs arts fait écho à la quête d’indépendance et l’esprit contestataire, si caractéristiques de l’histoire de Montmartre. Cette exposition témoigne de ma détermination à faire connaître des artistes souvent négligés par l’histoire de l’art. » Fanny de Lépinau, directrice du Musée

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Communiqué de presse

Maya Rochat - Poetry of the Earth
Du 7 juin au 1er octobre 2023
MEP
"Maya Rochat réalise des montages visuels aux couleurs hautement saturées dans lesquels fusionnent motifs naturels et peinture abstraite. Ses photographies de végétaux, de roches ou de rivières servent de point de départ à son expérimentation. Elle procède à une superposition d’images, les altère numériquement ou physiquement et en décuple l’usage et le sens en jouant sur la transparence, les textures et les couleurs. Livres d’artiste, tirages ou encore caissons lumineux, ses œuvres multi-supports dépassent aussi le cadre pour se déployer dans l’espace sous forme d’installations immersives et projections vidéo.
Inspirée par la nature et ses différentes formes et échelles, Maya Rochat engage une réflexion poétique sur la beauté du monde environnant, sa matière et sa transformation. Elle interroge aussi la place que l’humain y occupe en évoquant la pollution non seulement chimique, mais aussi visuelle, générée par le flux continu des images digitales. L’artiste invite le public à pénétrer dans un univers onirique qui offre une alternative sensible aux représentations d’un monde en crise, qu’elle cherche à ré-enchanter".

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Rineke Dijkstra - See you
Du 7 juin au 1er octobre 2023
MEP
"Célèbre pour ses œuvres photographiques et vidéos qui explorent le genre du portrait et abordent des questions liées à l’identité, au passage du temps et à l’intimité, Rineke Dijkstra est l’une des artistes les plus prolifiques de sa génération. Collectionnée par les plus grandes institutions muséales, Rineke Dijkstra s’est faite notamment connaître avec des séries photographiques majeures qui suivent le développement de ses sujets sur de longues périodes.
Le travail de Rineke Dijkstra se démarque par une approche sensible et une observation fine des émotions. Ses œuvres questionnent le regard ; à la fois celui que nous portons sur nous-même, la façon dont nous nous présentons au monde et ce qui résiste à notre contrôle. Les portraits de Rineke Dijkstra racontent le temps qui passe, les expériences de vie, les codes sociaux… Ces questions, particulièrement centrales au moment de l’enfance et de l’adolescence, sont au cœur des œuvres présentées au sein de l’exposition. L’artiste pose un regard bienveillant sur de jeunes élèves – artistes en devenir ou visiteurs d’exposition – tous·tes en pleine construction de leur identité".

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Xie Xin /​ Marion Motin /​ Crystal Pite
Du 23 septembre au 12 octobre 2023
Opéra Garnier
"Trois femmes chorégraphes sont à l’honneur de ce programme de danse contemporaine. Créé en 2016 à l’Opéra national de Paris, The Seasons’ Canon de Crystal Pite baigne dans une lumière d’orage. Bouleversante, la chorégraphie en « canons » déploie des réactions en chaîne, des gestes en écho. Un fourmillement organique de corps humains se mêle aux cordes de Vivaldi magnifiées par l’électronique de Max Richter. Dans The Last Call, sa première création pour le Ballet de l’Opéra, Marion Motin raconte l’histoire d’un coup de téléphone qui vient bouleverser la vie d’un homme. Entre distorsion et vitalité, la chorégraphie plonge les spectateurs dans une dimension surnaturelle. Enfin, l’artiste chinoise Xie Xin signe à son tour sa première création pour les danseurs de l’Opéra national de Paris. Sa pièce Horizon joue sur les illusions et les mirages entre éléments de la nature".

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Over the rainbow
Du 28 juin au 13 novembre 2023
Centre Georges Pompidou
"Lumière sur l’apport artistique dans les luttes menées par les communautés LGBTQIA+ (lesbienne, gay, bisexuel.le, trans, queer, intersexe, asexuel.le, +) depuis le début du 20e siècle, à travers la collection du Centre Pompidou. Plus de cinq cents œuvres et documents sont réunis pour montrer comment les artistes ont contribué à transformer la représentation des sexualités dites « minoritaires », et accompagné ce mouvement d’émancipation pour la reconnaissance de leurs droits, dans ses formes clandestines aussi bien qu’ouvertement militantes.
*Over the Rainbow est le titre d’une chanson interprétée par Judy Garland dans le film Le Magicien d’Oz. Dans les années 1970, cette chanson, associée au drapeau arc-en-ciel de la communauté LGBTQIA+, est devenue l’un de ses hymnes".

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Gala Maria Callas
2 décembre 2023
Opéra Garnier
"À l’occasion du centenaire de la naissance de Maria Callas, le 2 décembre 1923, l’Opéra national de Paris propose un gala exceptionnel au bénéfice des activités de l’institution, le jour même de cet anniversaire.
Cantatrice magnétique et tragédienne bouleversante, Maria Callas a transformé l’art du jeu et du chant à l’opéra. Elle s’est produite trois fois sur la scène du Palais Garnier : lors d’un gala de la Légion d’honneur en 1958, dans Norma en 1964 sous la baguette de Georges Prêtre et dans la célèbre mise en scène de Tosca de Franco Zeffirelli. Elle avait également un lien particulier avec Paris où elle avait élu domicile, et où elle est morte le 16 septembre 1977.
Sous la direction d’Eun Sun Kim, la soprano Sondra Radvanovsky rendra hommage à la Callas dans une mise en espace signée Robert Carsen".

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Viva Varda !
Du 11 octobre 2023 au 28 janvier 2024
Cinémathèque de Paris
"Photographe, cinéaste et plasticienne, Agnès Varda a déployé sur 70 ans une œuvre personnelle et fondamentalement ancrée dans le temps. Précurseuse de la Nouvelle Vague, elle est l’une des rares femmes de sa génération à avoir fait carrière en tant que réalisatrice. Sa filmographie compte plus de quarante courts et longs métrages naviguant entre fiction et documentaire, dont les incontournables Cléo de 5 à 7 (1962), Sans toit ni loi (1985) et Les Glaneurs et la Glaneuse (2000). Globe-trotteuse et artiste de conviction, Varda témoigne aussi d’une grande attention aux bouleversements sociaux. Jalonnée de photographies, costumes, archives et installations, l’exposition montrera comme son œuvre polymorphe, traversée par les thèmes du féminisme, de l’écologie et de la marginalité, est aujourd’hui d’une grande actualité".

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Julia Margaret Cameron. Capturer la beauté
Du 10 octobre 2023 au 28 janvier 2024
Jeu de Paume
"Le Jeu de Paume rend hommage à Julia Margaret Cameron (1815-1879), pionnière du portrait photographique. Célébrée à son époque pour ses portraits en gros plan, admirée et décriée pour son goût pour un flou artistique.
Première rétrospective de cette ampleur qui lui est consacrée à Paris, Julia Margaret Cameron. Capturer la beauté dévoile une centaine de photographies, de ses premières expérimentations aux compositions historiques, littéraires ou allégoriques figuratives, en passant par une impressionnante galerie de portraits de ses contemporains".

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Dana Schutz. Le monde visible
Du 6 octobre 2023 au 11 février 2024
Musée d’Art Moderne de la ville de Paris
"Dana Schutz est une conteuse, qui peint les liens qui nous unissent, et les barrières qui nous séparent. Virtuose de la couleur, elle a mis en place au fil des années une grande puissance narrative, et un sens de la tension dramatique qui se révèle dans ses compositions complexes, souvent de très grands formats. L’exposition explore des thématiques qui traversent son œuvre à travers un certain nombre de scènes de fiction : des sensations grinçantes et crispantes de l’intime, l’artiste au travail, la construction de soi et de la société, la tension entre l’individu et le groupe à travers de grandes scènes de foules, la description de l’intangible. Il y a aussi des touches d’humour dans sa peinture, qui est par ailleurs très ancrée dans les traditions de l’histoire de l’art. À travers ces représentations de l’irreprésentable, elle évoque l’obsolescence d’un monde malade, la vanité de mythologies contemporaines, et surtout l’incommunicabilité entre les êtres. Aujourd’hui, elle pratique également la sculpture, qui était présente, au moins par l’image, dès ses premières toiles. Elle se confronte elle-même au poids de la matière et à la composition des formes dans l’espace. Parallèlement à ces recherches en volume, elle peint des scènes de plus en plus mentales, des amas de personnages colorés qui flottent dans la nuit, ou qui se battent pour occuper le sommet d’une montagne. Ce sont les reflets sombres de notre monde contemporain".

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Norwegian National Ballet. Crystal Pite
Du 4 au 7 avril 2024
Théâtre des Champs-Élysées
"C’est la troisième visite du Norwegian National Ballet dans le cadre de TranscenDanses. Il avait inauguré la série en septembre 2014 avec une soirée entièrement consacrée au tchèque Jiří Kylián, l’un des chorégraphes « piliers » de la compagnie dirigée depuis 2012 par Ingrid Lorentzen, l’une de ses anciennes étoiles. C’est sous l’impulsion de cette dernière que la compagnie a développé des collaborations emblématiques avec plusieurs grands noms de la scène moderne comme notamment William Forsythe, Alexander Ekman, Lima Scarlett et Crystal Pite. C’est d’ailleurs avec l’impressionnant A Swan Lake, l’une des œuvres phares d’Ekman, qu’elle revient au Théâtre au printemps 2017. Pour cette troisième venue, elle nous offre une création de la canadienne Crystal Pite. La créatrice de Body and Soul pour l’Opéra de Paris et d’Animation vu ici-même en 2017, excelle avec brio à revisiter les héritages de William Forsythe, Jirí Kylián et Mats Ek".

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Dans les yeux d’Audrey
23 avril 2024
Théâtre des Champs-Élysées
"Dans les yeux d’Audrey. La compagnie François Mauduit présente une originale évocation chorégraphique inspirée de l’actrice Audrey Hepburn.
A l’opéra, on m’a appris que la danse était avant tout une question d’élégance. Ensuite, Maurice Béjart m’a appris que la danse était un don de soi qui libère sa part de mystère, de magie, de secrets subtils entre puissance intérieure, force quasi-animale et spiritualité mystique. Ma création sur Audrey Hepburn est ce tout. Vivre ou revivre la vie d’Audrey, c’est se plonger dans une ambiance qui fait rêver mais, derrière les paillettes, c’est une vie qui oscille entre hyper-sensibilité, amours déçues, et paix intérieure... Elle qui rêvait d’être "ballerine", a toujours conservé cette élégance, cette beauté jamais surannée, toujours lumineuse et éternellement inspirante. Pour côtoyer les astres et suivre cette étoile, tous les danseurs m’ont porté, toutes les œuvres musicales choisies m’ont transcendé, Audrey Hepburn m’a inspiré...Comme l’écrivait Jacques Brel, dans sa chanson éponyme : Rêver un impossible rêve, porter le chagrin des départs, ... aimer jusqu’à la déchirure, aimer, même trop, même mal, tenter, sans force et sans armure, d’atteindre l’inaccessible étoile, telle est ma quête, suivre l’étoile... Je vous invite à suivre l’étoile Audrey Hepburn". François Mauduit

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Tina modotti
Du 13 février au 12 mai 2024
Jeu de Paume
"Le Jeu de Paume rend hommage à Tina Modotti (1896-1942) à travers une grande exposition, la plus importante jamais consacrée à Paris à cette photographe et activiste politique d’origine italienne.Le parcours exceptionnel de Tina Modotti n’a jamais cessé de fasciner : essentiellement produit entre 1923 et 1930, son œuvre frappe par son caractère fulgurant. C’est au sein du Mexique post-révolutionnaire que se forgent tant sa conscience politique que le style particulier, à la fois sensible et critique, avec lequel elle saisit sur le vif les mouvements sociaux et les inégalités sans jamais négliger l’aspect esthétique de la photographie. L’exposition rassemble près de 240 tirages mais aussi des documents d’archives et revues d’époque issus de prêts de musées internationaux et de collections privées. L’exposition retrace la carrière unique de cette photographe et militante révolutionnaire, amie et interlocutrice de peintres tels Frida Kahlo et Diego Rivera."

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Pina Bausch. Barbe-Bleue
Du 22 juin au 14 juillet 2024
Opéra Garnier
"Dans un château dont le sol est couvert de feuilles mortes, un homme actionne un magnétophone de manière compulsive. Entouré de figures qui le hantent, il écoute, rembobine, écoute de nouveau la musique de Barbe-Bleue. Créée en 1977, la pièce de Pina Bausch, qui entre au répertoire du Ballet cette saison, métamorphose l’opéra de Bartók en un rituel sauvage et intense : celui d’un homme qui se confronte à sa volonté de puissance, à ses désirs, à ses fantasmes. Le conte original de Perrault inspire cette pièce majeure de la danse-théâtre. Hommes et femmes se lancent à corps perdus dans une chorégraphie qui révèle la violence et l’absurdité des relations humaines. Le caractère compulsif du désir devient principe d’écriture : enfermés dans des séries de gestes répétés jusqu’à l’épuisement ou l’explosion, les personnages tragiques imaginés par Pina Bausch nous entraînent dans un monde haletant où séduction et domination se confondent".

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Notes

[1Yves Saint Laurent cité dans Laurence Benaïm, Yves Saint Laurent, Paris, Grasset, 2018, pp. 679-680

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